Et n'allez pas croire que c'est facile, que j'y vais le cœur en fête et tout ça : non. Courir en hiver, c'est atroce. Quand enfin je m'écroule sur un banc, j'ai toujours ces mots de Zelazny à l'esprit "la pause-café pour Sisyphe". Mais efficacement shootée à ma propre endormorphine, j'arrive presque à y croire. Avec de jolis moment parfois (je vous passe la pluie et les nains devant l'expo mammouth qui m'empêchent d'aller caresser l'encolure de l'hippomotame alors qu'il faut que compulsivement j'aille caresser l'encolure de la statue de l'hippopotame), hier il neigeait, et c'était si feutré le bruit de mes pattes de loutre dans la neige, ça faisait fft fft fft fft fft très doucement et mes traces dans le blanc... avec le chemin comme un très grand palimpeste sur lequel je serais venue ajouter mon empreinte.
Ouaipf.
Médaille de platine et mention spéciale du jury à celui qui se reconnaîtra, pour avoir patiemment supporté mes humeurs (nan ! je veux pas que tu m'appelles je veux que tu me parles par écrit là ; encore une histoire de superman steuplait), mes pathétiques haïkus improvisés, mes provocations débiles (ma culotte, c'est une petit bateau rouge avec des rayures sur l'élastique), mes coefficients de réalité linguistique, mes poèmes érotiques, mes piteux pastiches de chanteurs français, mes lamentables interrogations existentielles (et ça, c'est une ride ou juste un petit pli ?), mes crises de mégalomanie calligraphique (chuis un génie un génie un génie) et tout le reste. Merci. Je nie totalement avoir déclaré que tu étais un genre de Cabrel gélatineux façon pingouin ; en fait, t'es un genre de Stephan Eicher du genre y'en a pas deux comme toi / des amis virtuels comme toi/ lalala lalala / y'en a pas deux comme toi. La Déesse te le rendra au centuple (ou pas).
Voui. La chatte est chez son "père", je me sens toute seule sans elle, et ma valise n'est toujours pas faire, alors que je pars demain matin à 6 heure et demi.
On va jouer pendant deux jours et demi à la famille unie, alors qu'on n'est même pas une famille. Ça va être atroce. Le seul intérêt de nawell, c'est qu'après, c'est fini pour un an.
Commentaires :
Re:
:). Parce que je n'avais pas le moral et que j'avais envie de quelque chose de plus sobre que le orange de l'automne. Et parce cétait l'hiver aussi :)
quoi?
Re: quoi?
Non mais de quoi je me mêle ? D'après toi cher anonyme, lequel est le plus *taré* des deux ?
Sache qu'en linguistique matricielle, les rapports de conséquence sont sévèrement sanctionnés par un coup de bâton sur la tête du disciple. Par ex. le connecteur donc aura un coefficient de - 100. Déjà. Utilisés en parataxe, la conséquence sera sanctionnée d'un coefficient de 10 x - 100, parce que c'est très sournois, la parataxe. Un énoncé du type : il pleut, je prends mon parapluie vaudra à son auteur une malédiction éternelle.
En revanche, une parataxe poétique, ou inconsciente, ou amusante du type la lune est haute : le chemin est long bénéficiera d'un coefficient de 10 x + 100.
Etc.