"Appelez les familles"
Un grand moment de bonheur dans la vie du prof principal d'une classe de trente gros balaises : à 19 h 30 le jeudi de l'ascension, quand tu as enfin fini d'appeler les parents et fixé des rendez-vous pour discuter de l'éventualité d'un redoublement du cher petit.
Après ça ne me concerne plus, ils passeront tous en terminale de toute façon, et je n'ai pas la moindre envie de les retrouver sur mon chemin l'année prochaine.
Non parce que bon je déteste prendre le téléphone pour appeler les familles (un mot simple pour désigner des situations pour le moins compliquées, "appelez les familles" qu'il me dit le proviseur)(d'toutes les manières je déteste prendre le téléphone pour appeler qui que ce soit), et j'ai vraiment envie de leur coller mon poing dans la gueule, à ces misérables petits branleurs aux cheveux gras qui font rien qu'à faire pleurer leurs mères, du moins si on me les ligote et si on me jure qu'ils ne m'attendront pas à la sortie du bahut pour me faire la peau ensuite (ma gentillesse est un mythe).
Se reproduire quand même, c'est vachement surfait, surtout quand à 18 ans ils sont encore en première avec 4 de moyenne générale.
C'est pas ça qui va me permettre de gérer mon attaque de loups généralisée (et s'il m'a dit ça, c'est forcément que, et pourquoi il ne voulait pas m'en parler au téléphone, et si... et... et... et moi plus j'ai l'impression d'avancer plus je recule, jamais je ne réussirai à en sortir, vraiment l'amour je suis pas douée pour), mais ça aide, surtout que je n'ai plus qu'un paquet à corriger.
Après ça ne me concerne plus, ils passeront tous en terminale de toute façon, et je n'ai pas la moindre envie de les retrouver sur mon chemin l'année prochaine.
Non parce que bon je déteste prendre le téléphone pour appeler les familles (un mot simple pour désigner des situations pour le moins compliquées, "appelez les familles" qu'il me dit le proviseur)(d'toutes les manières je déteste prendre le téléphone pour appeler qui que ce soit), et j'ai vraiment envie de leur coller mon poing dans la gueule, à ces misérables petits branleurs aux cheveux gras qui font rien qu'à faire pleurer leurs mères, du moins si on me les ligote et si on me jure qu'ils ne m'attendront pas à la sortie du bahut pour me faire la peau ensuite (ma gentillesse est un mythe).
Se reproduire quand même, c'est vachement surfait, surtout quand à 18 ans ils sont encore en première avec 4 de moyenne générale.
C'est pas ça qui va me permettre de gérer mon attaque de loups généralisée (et s'il m'a dit ça, c'est forcément que, et pourquoi il ne voulait pas m'en parler au téléphone, et si... et... et... et moi plus j'ai l'impression d'avancer plus je recule, jamais je ne réussirai à en sortir, vraiment l'amour je suis pas douée pour), mais ça aide, surtout que je n'ai plus qu'un paquet à corriger.
Ecrit par Loutre, le Jeudi 25 Mai 2006, 19:20 dans la rubrique Journal de bord.
Commentaires :
Re:
Euh M/s. Loutre si je peux sans autorisation prendre chez toi pour un forum, un petit message pour M. Mikado le très doué :
"Cher Monsieur, il faut donc t'écrire pour faire tomber ton masque ? Ah que j'aime ces mystères ! ;)"
"Cher Monsieur, il faut donc t'écrire pour faire tomber ton masque ? Ah que j'aime ces mystères ! ;)"
C'est une idée. Ligoteur de balaises, pour profs en pétards. Et un petit boulot, un !
A la réflexion, pourquoi ne pas leur attribuer le statut de fonctionnaires ? Les flics l'ont bien...