Ce n'est pas tant trois ans de blog qu'il faut remarquer, mais plutôt trois ans sans changer d'hébergeur.

Quand même trois ans, hein...

J'ignore le chemin parcouru ou plutôt je ne veux pas y penser aujourd'hui (un léger problème de ton, depuis quelques temps, sans compter le problème à trouver des titres) et puis bon, les bilans, hein, et encore faudrait-il avoir de quoi en faire, des bilans, et pour le moment que dire ?

Je me contente de célébrer la grâce de certains instants où, face à l'est, suspendue entre la lune et la terre par un solide filin qui aligne dans le bon sens toutes les petites bidules qui forment mon essence, je cesse d'avoir peur et je m'autorise à être heureuse.

Et maintenant au lieu de trouver quelque chose d'intéressant à dire je vais me mettre à ces derniers paquets de copies de l'année, paquets oubliés hier pour cause d'épuisement physique et mental (50 ados dans un car toute la semaine, mine de rien, ça fatigue...)

(Rien à voir avec le lapin d'Alice, c'est juste que c'est la première photo qui m'est tombée sous la main, hâtivement détourée à la baguette, d'où le coup de flou sur le pelage). N'empêche j'adore son regard myxomatosé et féroce.