Des routes en entrelacs et en désordre
Un très bon jour pour mourir, frais et serein. A défaut, un bon jour pour raconter.
Or donc ami lecteur, en un jour néfaste (l'aube d'un jour sinistre a blanchi les hauteurs..., j'aurais dû le savoir) du 12 octobre 1982, sur le coup des 10 heures 10 du matin (au pif parce qu'en vrai, je ne me souviens pas de l'heure, même si je sais pouvoir la retrouver dans mes carnets de l'époque), je me faisais virer d'allemand pour avoir quasiment traité le prof de vieux nazi, et me réfugiais fissa au café -- qui s'appelait Le Vulpian, merci Pb de m'en avoir rappelé le nom --, sans passer par le bureau du cpe (on disait encore surveillant général à l'époque mais je modernise le propos) dans lequel (café, tu suis toujours ?), je rencontrai mon amie D. et deux garçons, dont l'un des deux écouta les fulminations (oui, oh, bon, hein) d'un air amusé, me donna du feu en me fixant de ses yeux verts, ce qui déclencha le coup de foudre qui suivit, et le début de la plus grande passion amoureuse de ma vie. Enfin, à ce jour. C'était un mardi, mais ça n'a rien à voir avec le reste.
Interlude aux temps du discours
(Bon j'avoue, je viens de grimper sur le lit de la Guerrière pour atteindre l'étagère ad hoc, et descendre 19 tomes de journaux intimes. C'est mal hein, c'est très très mal ! Pourquoi je n'ai pas brûlé ces trucs ? Et ça risque d'être long parce que dans le tas il y avait aussi un cahier d'anglais de terminale et un cahier de poèmes de L., -- voui voui, le même -- que j'ignorais posséder, ben heureusement que je ne le retrouve que maintenant, j'en aurais fait une crise cardiaque si je l'avais retrouvé avant juin de cette année. Et un cahier de breton de 1985 : isel eo an douar, hir eo an hent, gwenn eo an ti bihan...)
A l'époque, et avant cette funeste (ben oué, on va pas s'embêter avec les adjectifs hein) date, je menais assez désinvoltement de front deux amours, l'une avec un garçon que j'appelais gentiment "mon chasseur de vide" et l'autre avec une fille qui me le fit payer et pas qu'un peu, mais plus tard, on n'est pas sérieux quand on a 17 ans. Et puis ça a eu lieu, et puis j'aimerais n'avoir ni mémoire ni cahiers, et ce n'est pas bon pour mon karma de relire tout ça. Alors comme ça : on a eu une relation bizarre, je l'aimais à la folie lui pas, il m'a quittée quatre fois, revenu trois, a réassayé, j'ai tenu bon. Beaucoup souffert dans cet intervalle de deux ans. Complexe du survivant maintenant, attitude ironique à l'égard de l'amûûûr, etc. et notamment difficultés relationnelles en couple. L'ensemble du truc aura duré deux ans moins deux jours.
Et on s'est revus vaguement, de moins en moins souvent. Et je suis retombée amoureuse. Plusieurs fois mais pas forcément des bonnes personnes. D'autres histoires encore, des sérieuses mais pas intenses, des intenses mais pas sérieuses, et des AI aussi. Un jour devant une pizza il m'a dit qu'il allait se marier, bon j'ai dit, qu'il m'invitait, non j'ai dit, et ça ne m'a fait ni chaud, ni froid. Enfin presque. J'ai reçu deux ans plus tard le faire-part de naissance de sa première fille, j'ai trouvé le prénom débile, c'est tout. Enfin presque tout. Quelques mois plus tard, au printemps 1992, je l'ai revu vraiment *par hasard* (terme à affecter d'un immense coefficient d'irréalité et d'inadéquation linguistique) à la gare de Lyon, à 7 heures du matin, je partais à Vaulx-en-Velin pour le boulot, je ne sais plus ce qu'il y faisait, on a passé les deux heures du voyage à discuter dans le wagon restaurant et là, vraiment, ça ne m'a rien fait du tout.
Et puis en 1999, je rentrais de l'éclipse totale qu'on avait vue à Amiens, j'avais un message de lui sur mon répondeur. J'ai même attendu deux jours pour le rappeler je crois, tellement j'étais scotchée. Il divorçait. Trois enfants. M'appelait "pour s'excuser" (je n'ai réellement pris conscience qu'il s'excusait vraiment que ces dernières semaines). Il était très mal. Je lui ai ri au nez, enfin c'est ce dont il se rappelle, moi j'étais très amoureuse de la reine des glaces, j'avais changé de métier depuis deux ans, j'allais bientôt rencontrer mon exe (ça c'est de la prolepse de la mort qui tue !) et ça l'a pas fait. A posteriori... ben quoi, a posteriori quoi ?
Pendant l'hiver 2002 il m'a laissé un message encore, mais là c'était sur le portable et entrecoupé de dzoings, Julie m'avait quittée depuis peu, et finalement je ne l'ai pas rappelé.
En janvier 2004, c'était drôle, je revenais de vacances, j'ai laissé traîner le courrier deux jours, et puis il y avait une carte de lui, avec son mail.
Alors je lui passé le mail, ça disait bonjour et se revoir, pourquoi pas. C'était très désinvolte. On s'en échangé pendant quelques semaines de ces mails irréguliers, C. me disait alors tu vas le revoir ton ex je lui disais bah je sais pas, il doit y avoir des problèmes entre Mars et Mercure en ce moment, vais aller me faire une petite verveine et toi le lâcher-prise ça marche ? et pendant ce temps il y avait d'autres types de communication, le boulot, les amis, le forum, des gens à écrabouiller fantasmatiquement à coups de batte de base ball, d'autres préoccupations amoureuses, crypter du vide à plusieurs surtout, et inventer le Jeu, et écrire des poèmes minables en buvant trop, et toujours la désinvolture genre : "Désolée. Je ne tiens pas spécialement à la froideur, mais ce mail est une torture à écrire. Si je m'en tiens au sarcasme, ça ne prendra pas en compte l'émotion que j'ai éprouvée hier en recevant ton mail. Si je laisse l'émotion parler, pfffffff. Alors hein... :)" (du grand dark otter dans le texte ça, désolée pour l'égocentrisme des propos). Et au bout de quelques semaines j'en ai eu marre, ça tournait en rond cet échange entre deux personnes qui ne s'étaient pas vues depuis plus de 10 ans, je lui ai dit que j'avais du boulot et hop. Et comme il était déjà en phase conciliante il m'a répondu que pas de problèmes.
On en était là fin mai dernier, quand des corrections d'examens m'ont amenée dans la ville près de laquelle il habitait. Et puis je ne sais pas, une sorte de désir pervers de faire une connerie quelconque afin qu'il se passe quelque chose a fait que je lui ai passé un mail, auquel il a répondu illico en disant oui oui voyons-nous ! Oh le plaisir de faire une connerie en toute connaissance de cause, me disais-je alors.
Et on s'est vus.
(Ouf, fin de l'histoire, pour le reste, j'ai des notes.)(Ben ouaipf parce que non seulement ça doit être chiant à lire, mais en plus c'est pompant émotionnellement à écrire.)(Mais enfin bon pense, ô mon lecteur, qu'il y en a qui font des romans avec ce genre de trucs, alors tu peux t'estimer heureux de n'avoir qu'un post.)
Interlude : la note que je n'ai pas postée en juin dernier
Est-ce entièrement ma faute si mon ventre s'affole quand ses lèvres effleurent les miennes ? Ma faute si je suis cuite quand sa langue caresse longuement mes doigts dans sa bouche ? Ma faute si je suis au bord des larmes d'émotion quand je le sens durcir contre mes fesses le matin ?
Car j'ai aussi un corps, voui, qui ne me sert pas seulement à métaboliser des endomorphines quand je cours. Un corps qui, comme cela tombe bien, prend automatiquement le relais quand mon cerveau se grille. Alors que faire quand je vais le voir ?, me disais-je au milieu de trop nombreuses crises de tachycardie cette après-midi-là, eh bien pas grand chose de mon propre chef puisque mes neurones ayant lâché leurs dernières fumerolles, je me suis jetée dans ses bras, après tout, ça faisait 13 ans que je ne l'avais pas vu.
Après l'apéro de près et le dîner d'encore plus près, je ne savais toujours pas ce qu'on faisait là mais j'y étais et ô combien intensément, rhâââ le présent parfois, on n'en était pas à taper dans le dos des anges mais peut-être à leur rouler un petit peu des pelles, ou de la main en agacer longuement les rondeurs ailées.
J'ignore si on réparait là un vieil accroc dans la trame, si on l'agrandissait jusqu'à la déchirure finale ou si on en créait un nouveau. Juste un regret, celui de ne pas pouvoir aller filer une grande tape dans le dos à la Loutre de 17 ans qui quelque part dans le temps est en train de pleurer des larmes de sang.
Un énorme coup de bluff en lui refusant un accès plus intime à ma délicieuse et mince et dense et lisse petite personne quoiqu'on ait flirté vachement poussé, ah mais, qu'il marine encore un peu me disais-je alors que Kundalini réveillée depuis une heure se faisait de moins en moins discrète dans mon ventre, et vas-y que je te déroule mes anneaux et que je te darde ma petite tête dressée et ma langue fourchue, et vas-y que ça palpite en envoyant longuement des ondes tripatouiller toutes les parties de mon corps y compris les genoux, epfff là-bas, couché panier Kunda, je peux pas fumer ma dernière clope tranquillement à la fenêtre de cet hôtel non ? gueulai-je intérieurement, tandis que sortant de sa douche le L. encore un peu mouillé et uniquement vêtu d'une serviette venait pour m'enlacer et s'intéresser de près à la partie postérieure de ma personne moulée dans un jean neuf.
Fin de l'interlude
Il a mariné, j'ai mariné en me jurant que si mon bluff ne marchait pas je me faisais nonne. Et puis ça a marché et ça a été grandiose et ça l'est toujours.
Et j'en suis là, à osciller entre angoisse et désinvolture, entre la proie et le prédateur, sans savoir vraiment comment finir ce post.
Or donc ami lecteur, en un jour néfaste (l'aube d'un jour sinistre a blanchi les hauteurs..., j'aurais dû le savoir) du 12 octobre 1982, sur le coup des 10 heures 10 du matin (au pif parce qu'en vrai, je ne me souviens pas de l'heure, même si je sais pouvoir la retrouver dans mes carnets de l'époque), je me faisais virer d'allemand pour avoir quasiment traité le prof de vieux nazi, et me réfugiais fissa au café -- qui s'appelait Le Vulpian, merci Pb de m'en avoir rappelé le nom --, sans passer par le bureau du cpe (on disait encore surveillant général à l'époque mais je modernise le propos) dans lequel (café, tu suis toujours ?), je rencontrai mon amie D. et deux garçons, dont l'un des deux écouta les fulminations (oui, oh, bon, hein) d'un air amusé, me donna du feu en me fixant de ses yeux verts, ce qui déclencha le coup de foudre qui suivit, et le début de la plus grande passion amoureuse de ma vie. Enfin, à ce jour. C'était un mardi, mais ça n'a rien à voir avec le reste.
Interlude aux temps du discours
(Bon j'avoue, je viens de grimper sur le lit de la Guerrière pour atteindre l'étagère ad hoc, et descendre 19 tomes de journaux intimes. C'est mal hein, c'est très très mal ! Pourquoi je n'ai pas brûlé ces trucs ? Et ça risque d'être long parce que dans le tas il y avait aussi un cahier d'anglais de terminale et un cahier de poèmes de L., -- voui voui, le même -- que j'ignorais posséder, ben heureusement que je ne le retrouve que maintenant, j'en aurais fait une crise cardiaque si je l'avais retrouvé avant juin de cette année. Et un cahier de breton de 1985 : isel eo an douar, hir eo an hent, gwenn eo an ti bihan...)
A l'époque, et avant cette funeste (ben oué, on va pas s'embêter avec les adjectifs hein) date, je menais assez désinvoltement de front deux amours, l'une avec un garçon que j'appelais gentiment "mon chasseur de vide" et l'autre avec une fille qui me le fit payer et pas qu'un peu, mais plus tard, on n'est pas sérieux quand on a 17 ans. Et puis ça a eu lieu, et puis j'aimerais n'avoir ni mémoire ni cahiers, et ce n'est pas bon pour mon karma de relire tout ça. Alors comme ça : on a eu une relation bizarre, je l'aimais à la folie lui pas, il m'a quittée quatre fois, revenu trois, a réassayé, j'ai tenu bon. Beaucoup souffert dans cet intervalle de deux ans. Complexe du survivant maintenant, attitude ironique à l'égard de l'amûûûr, etc. et notamment difficultés relationnelles en couple. L'ensemble du truc aura duré deux ans moins deux jours.
Et on s'est revus vaguement, de moins en moins souvent. Et je suis retombée amoureuse. Plusieurs fois mais pas forcément des bonnes personnes. D'autres histoires encore, des sérieuses mais pas intenses, des intenses mais pas sérieuses, et des AI aussi. Un jour devant une pizza il m'a dit qu'il allait se marier, bon j'ai dit, qu'il m'invitait, non j'ai dit, et ça ne m'a fait ni chaud, ni froid. Enfin presque. J'ai reçu deux ans plus tard le faire-part de naissance de sa première fille, j'ai trouvé le prénom débile, c'est tout. Enfin presque tout. Quelques mois plus tard, au printemps 1992, je l'ai revu vraiment *par hasard* (terme à affecter d'un immense coefficient d'irréalité et d'inadéquation linguistique) à la gare de Lyon, à 7 heures du matin, je partais à Vaulx-en-Velin pour le boulot, je ne sais plus ce qu'il y faisait, on a passé les deux heures du voyage à discuter dans le wagon restaurant et là, vraiment, ça ne m'a rien fait du tout.
Et puis en 1999, je rentrais de l'éclipse totale qu'on avait vue à Amiens, j'avais un message de lui sur mon répondeur. J'ai même attendu deux jours pour le rappeler je crois, tellement j'étais scotchée. Il divorçait. Trois enfants. M'appelait "pour s'excuser" (je n'ai réellement pris conscience qu'il s'excusait vraiment que ces dernières semaines). Il était très mal. Je lui ai ri au nez, enfin c'est ce dont il se rappelle, moi j'étais très amoureuse de la reine des glaces, j'avais changé de métier depuis deux ans, j'allais bientôt rencontrer mon exe (ça c'est de la prolepse de la mort qui tue !) et ça l'a pas fait. A posteriori... ben quoi, a posteriori quoi ?
Pendant l'hiver 2002 il m'a laissé un message encore, mais là c'était sur le portable et entrecoupé de dzoings, Julie m'avait quittée depuis peu, et finalement je ne l'ai pas rappelé.
En janvier 2004, c'était drôle, je revenais de vacances, j'ai laissé traîner le courrier deux jours, et puis il y avait une carte de lui, avec son mail.
Alors je lui passé le mail, ça disait bonjour et se revoir, pourquoi pas. C'était très désinvolte. On s'en échangé pendant quelques semaines de ces mails irréguliers, C. me disait alors tu vas le revoir ton ex je lui disais bah je sais pas, il doit y avoir des problèmes entre Mars et Mercure en ce moment, vais aller me faire une petite verveine et toi le lâcher-prise ça marche ? et pendant ce temps il y avait d'autres types de communication, le boulot, les amis, le forum, des gens à écrabouiller fantasmatiquement à coups de batte de base ball, d'autres préoccupations amoureuses, crypter du vide à plusieurs surtout, et inventer le Jeu, et écrire des poèmes minables en buvant trop, et toujours la désinvolture genre : "Désolée. Je ne tiens pas spécialement à la froideur, mais ce mail est une torture à écrire. Si je m'en tiens au sarcasme, ça ne prendra pas en compte l'émotion que j'ai éprouvée hier en recevant ton mail. Si je laisse l'émotion parler, pfffffff. Alors hein... :)" (du grand dark otter dans le texte ça, désolée pour l'égocentrisme des propos). Et au bout de quelques semaines j'en ai eu marre, ça tournait en rond cet échange entre deux personnes qui ne s'étaient pas vues depuis plus de 10 ans, je lui ai dit que j'avais du boulot et hop. Et comme il était déjà en phase conciliante il m'a répondu que pas de problèmes.
On en était là fin mai dernier, quand des corrections d'examens m'ont amenée dans la ville près de laquelle il habitait. Et puis je ne sais pas, une sorte de désir pervers de faire une connerie quelconque afin qu'il se passe quelque chose a fait que je lui ai passé un mail, auquel il a répondu illico en disant oui oui voyons-nous ! Oh le plaisir de faire une connerie en toute connaissance de cause, me disais-je alors.
Et on s'est vus.
(Ouf, fin de l'histoire, pour le reste, j'ai des notes.)(Ben ouaipf parce que non seulement ça doit être chiant à lire, mais en plus c'est pompant émotionnellement à écrire.)(Mais enfin bon pense, ô mon lecteur, qu'il y en a qui font des romans avec ce genre de trucs, alors tu peux t'estimer heureux de n'avoir qu'un post.)
Interlude : la note que je n'ai pas postée en juin dernier
Est-ce entièrement ma faute si mon ventre s'affole quand ses lèvres effleurent les miennes ? Ma faute si je suis cuite quand sa langue caresse longuement mes doigts dans sa bouche ? Ma faute si je suis au bord des larmes d'émotion quand je le sens durcir contre mes fesses le matin ?
Car j'ai aussi un corps, voui, qui ne me sert pas seulement à métaboliser des endomorphines quand je cours. Un corps qui, comme cela tombe bien, prend automatiquement le relais quand mon cerveau se grille. Alors que faire quand je vais le voir ?, me disais-je au milieu de trop nombreuses crises de tachycardie cette après-midi-là, eh bien pas grand chose de mon propre chef puisque mes neurones ayant lâché leurs dernières fumerolles, je me suis jetée dans ses bras, après tout, ça faisait 13 ans que je ne l'avais pas vu.
Après l'apéro de près et le dîner d'encore plus près, je ne savais toujours pas ce qu'on faisait là mais j'y étais et ô combien intensément, rhâââ le présent parfois, on n'en était pas à taper dans le dos des anges mais peut-être à leur rouler un petit peu des pelles, ou de la main en agacer longuement les rondeurs ailées.
J'ignore si on réparait là un vieil accroc dans la trame, si on l'agrandissait jusqu'à la déchirure finale ou si on en créait un nouveau. Juste un regret, celui de ne pas pouvoir aller filer une grande tape dans le dos à la Loutre de 17 ans qui quelque part dans le temps est en train de pleurer des larmes de sang.
Un énorme coup de bluff en lui refusant un accès plus intime à ma délicieuse et mince et dense et lisse petite personne quoiqu'on ait flirté vachement poussé, ah mais, qu'il marine encore un peu me disais-je alors que Kundalini réveillée depuis une heure se faisait de moins en moins discrète dans mon ventre, et vas-y que je te déroule mes anneaux et que je te darde ma petite tête dressée et ma langue fourchue, et vas-y que ça palpite en envoyant longuement des ondes tripatouiller toutes les parties de mon corps y compris les genoux, epfff là-bas, couché panier Kunda, je peux pas fumer ma dernière clope tranquillement à la fenêtre de cet hôtel non ? gueulai-je intérieurement, tandis que sortant de sa douche le L. encore un peu mouillé et uniquement vêtu d'une serviette venait pour m'enlacer et s'intéresser de près à la partie postérieure de ma personne moulée dans un jean neuf.
Fin de l'interlude
Il a mariné, j'ai mariné en me jurant que si mon bluff ne marchait pas je me faisais nonne. Et puis ça a marché et ça a été grandiose et ça l'est toujours.
Et j'en suis là, à osciller entre angoisse et désinvolture, entre la proie et le prédateur, sans savoir vraiment comment finir ce post.
Ecrit par Loutre, le Lundi 15 Août 2005, 18:56 dans la rubrique Journal de bord.
Commentaires :
Re:
Ben Chelsea ?
Toi, t'as pas le moral.
Remarque moi non plus mais je suis rentrée depuis une heure. :D
Toi, t'as pas le moral.
Remarque moi non plus mais je suis rentrée depuis une heure. :D
Anonyme
27-08-05
à 09:06
Re: Re:
Non, j'ai jamais vraiment le moral quand on parle du Temps.... c'est un sujet majeur de déprime pour moi. mais t'inquiete pas, quand j'y pense plus ca va ! j'espere que t'aura bientot meilleur moral !
Chelsea
Re: Re: Re: Re:
non, t'as pas mon mail... je te le donne mais pourrais tu l'effacer dès que tu l'as lu ? je ne souhaite pas qu'il soit trop publique. merci d'avance.
tu vois quand on fait ce que tu as fait pour écrire ce mail... moi ce n'est pas les moments heureux ou malheureux qui me boulverse, c'est simplement... le temps perdu, écoulé, finit...
méfies toi... le passé menne à l'alcool (le futur aussi d'ailleur ;)
chelsea