Analepse, #1 (incidentes en nombre, des tas de trucs dans les ombres)
Un grand moment de solitude pour un prof, quand vous avez des bruits officieux de résultats de capa, et une sorte d'obligation morale (et superstitieuse) de n'en rien dire. Ouaipf.
Beaucoup de choses à raconter, sur PB et sur d'autres, mais pas de panique, ça ne dépassera pas -- hélas -- les limites de la décence. Enfin pour le moment. Enfin quand même, c'est marrant comme tout est dans tout, le monde petit et réciproquement. Pour m'autociter (car je pratique aussi l'autosuffisance littéraire), ça me dépasse ; heureusement que rien n'a de sens : je ne suis donc pas tentée d'y voir un signe destiné à me remettre en cause en pleine middle life crisis (déjà que hein, bon.) (Ça risque de me griller ça, mais je suis en plein prête à repartir sur les grands chemins, à courir trois lièvres à la fois tout en pensant à autre chose, la main d'Hécate dans ma papatte, mes trois globules manouches le poil lissé les oreilles dressées et les yeux brillants (j'ai déjà fait le coup l'année dernière non ?, j'aime bien imaginer trois bestioles genre Ewoks -- parce qu'hier on a regardé d'un oeil le ST III tout en bavassant littérature, alors que je niquais leur race aux oeufs de dinosaure de dynomite -- enfin bref, les imaginer tout sourire les pattes sur la balustrade de la Croisée des Chemins, et prêts à repartir (on est bien d'accord, je parle de mes globules manouches et donc de mon arrière-arrière grand-père) -- alors je prends le risque). (7 juin : journée mondiale des incidentes enchâssées.)
Pour demain l'analepse en fait, je ne me sens pas de raconter tout ça avec des mots et de syntaxe autour, d'autant plus que je viens de mettre un sérieux coup à la bouteille de Gaillac pour fêter ça, la Guerrière n'étant exceptionnellement pas là pour la partager. Qu'est-ce que tu fous bon sang, j'ai besoin que tu sois là à squatter mon lit pour analyser en long en large et même dans la quatrième dimension la photo qu'il m'a envoyée "pour le reconnaître", comme si je ne le reconnaîtrais pas n'importe où n'importe quand et entre les siècles, pour remarquer que c'est pas mal les cheveux un peu gris sur les bords, que tiens, il commence à se dégarnir du front, mais que son sourire est euh éclatant et l'ensemble tout à fait potable, malgré ou peut-être à cause des petites rides autour des yeux. Mais que globalement il a quand même davantage vieilli que moi, il n'y a pas de petite victoire.
Beaucoup de choses à raconter, sur PB et sur d'autres, mais pas de panique, ça ne dépassera pas -- hélas -- les limites de la décence. Enfin pour le moment. Enfin quand même, c'est marrant comme tout est dans tout, le monde petit et réciproquement. Pour m'autociter (car je pratique aussi l'autosuffisance littéraire), ça me dépasse ; heureusement que rien n'a de sens : je ne suis donc pas tentée d'y voir un signe destiné à me remettre en cause en pleine middle life crisis (déjà que hein, bon.) (Ça risque de me griller ça, mais je suis en plein prête à repartir sur les grands chemins, à courir trois lièvres à la fois tout en pensant à autre chose, la main d'Hécate dans ma papatte, mes trois globules manouches le poil lissé les oreilles dressées et les yeux brillants (j'ai déjà fait le coup l'année dernière non ?, j'aime bien imaginer trois bestioles genre Ewoks -- parce qu'hier on a regardé d'un oeil le ST III tout en bavassant littérature, alors que je niquais leur race aux oeufs de dinosaure de dynomite -- enfin bref, les imaginer tout sourire les pattes sur la balustrade de la Croisée des Chemins, et prêts à repartir (on est bien d'accord, je parle de mes globules manouches et donc de mon arrière-arrière grand-père) -- alors je prends le risque). (7 juin : journée mondiale des incidentes enchâssées.)
Pour demain l'analepse en fait, je ne me sens pas de raconter tout ça avec des mots et de syntaxe autour, d'autant plus que je viens de mettre un sérieux coup à la bouteille de Gaillac pour fêter ça, la Guerrière n'étant exceptionnellement pas là pour la partager. Qu'est-ce que tu fous bon sang, j'ai besoin que tu sois là à squatter mon lit pour analyser en long en large et même dans la quatrième dimension la photo qu'il m'a envoyée "pour le reconnaître", comme si je ne le reconnaîtrais pas n'importe où n'importe quand et entre les siècles, pour remarquer que c'est pas mal les cheveux un peu gris sur les bords, que tiens, il commence à se dégarnir du front, mais que son sourire est euh éclatant et l'ensemble tout à fait potable, malgré ou peut-être à cause des petites rides autour des yeux. Mais que globalement il a quand même davantage vieilli que moi, il n'y a pas de petite victoire.
Ecrit par Loutre, le Mardi 7 Juin 2005, 23:17 dans la rubrique Journal de bord.
Commentaires :
Celly
08-06-05
à 10:49
Je reviens bientôt! (edit, mon portable n'as plus de batterie, appelle le fixe) Désolée les gens pour le support-ménager que je fais de ce délicieux endroit!
Repondre a ce commentaire