Flotte dans l'air de Paris aujourd'hui quelque chose d'indéniablement ténu, mais bien réel, qui pousse à marcher, et marcher encore, mais lentement, et encore en respirant profondément. Un esprit de l'air coquin peut-être.
Je vais finir par ne pas payer du tout la facture du fixe et laisser par conséquent (trois coups de bâton) l'adsl coupé, considérant que ce web-truc dans lequel j'écris est opportunément situé pas loin de chez moi et d'un café où je traînais mes basques quand j'étais étudiante (au paléolithique supérieur) (et dans lequel j'ai retraîné en passant le capès) (mais qui ne vaut pas le Cordial toutefois) et que ne pas avoir de net à la maison rallonge mes journées d'au moins trois mille heures.
Remettre les choses en perspective. Ô lecteurs, vous vous en passeriez de ce journal pas vrai ? De même que vous allez vous passer de la magnifique explication d'un texte de La Guillou que j'ai commise à la gare de Saintes un jour de grand gris, de la photographie de mon nouvel autel-dans-les-noisetiers ainsi que de celle de mes chaussures de sport neuves, de mes considérations sur la maîtrise de l'espace à la vitesse d'un train régional et de ces chambres imaginaires dans lesquelles je n'ai pas vécu.
Commentaires :
Re:
P'tete bin qu'oui, P'tet bin qu'non...
c'est toi l'chef...