Petits arrangements avec les gouffres
(Résumé en fin de post pour lecteurs au régime)
Le retour de L. dans le paysage -- non qu'il le fasse particulièrement voler en éclats mais il le perturbe -- la fin de l'année (une année en tous points très sereine et pleine d'éclats de rire et de saines et réconfortantes colères) et une discussion plutôt bizarre hier soir m'imposent de faire le point. Le fait est que je n'ai jamais rédigé de déclaration d'intention en ouvrant ce blog, tout occupée et pressée que j'étais à satisfaire mes fantasmes exhibitionnistes. Des stats magiquement plus précises, des mentions de noms de ville et de browsers relativement peu communs m'obligent (enfin m'obligent, c'est un bien grand mot...) à une sorte de prévention. Je pourrais, je devrais changer le nom du grenier, trop facilement accessible via les moteurs de recherche, mais j'avoue manquer d'inspiration. "Ma rivière au fond de la vallée" risque de m'attirer des cohortes de lecteurs de Cronin ou encore d'autres naturalistes amateurs. Tant qu'à faire et quitte à ressusciter des auteurs, pourquoi pas "The Marcel Brion Attitude" ? Je m'égare. Je tiens à rester une loutre, non par tendresse envers celle qui la première m'a surnommée ainsi (qu'elle grille dans les feux de l'enfer, que les démons lui enfoncent des pailles dans le nez, qu'on l'épile au fer rouge etc.) mais parce que je me sens épatamment bien dans cette peau, qui me fournit autant d'analogies qu'on peut en rêver.
Un. Donc. Ceci est un blog de bonne foi, lecteur. Je m'y suis montrée vaguement telle que j'ai l'illusion d'être et j'y fais entendre plus ou moins ma voix. Exhibitionniste forcément, c'est même sa principale raison d'être, m'offrir un bout de rue pour y faire mon numéro. Choqué ô mon nouveau lecteur ? désolée, c'est comme ça et puis ce n'est pas comme si je m'y montrais toute entière.
Littéraire pas vraiment, non que je me refuse parfois à écrire correctement. Mes tics m'énervent autant que toi ô lecteur etc., et même plus parce que je me les trimballe depuis trop longtemps. Oh il y a encore un mois j'aurais pu dire qu'à l'occasion, j'avais quelque aspiration au style. Mais au hasard d'une boîte d'archives sacrément poussiéreuse, on s'aperçoit, comme ça, que ça fait vingt ans qu'on écrit la même phrase. Inlassablement. Alors le style hein... Ce n'est pas que j'ignore comment me débarrasser de mes tics, c'est que je pense (le mot est grand ; disons plutôt que mon esprit babille) à ce rythme là. Et que n'ayant pas encore subi la crise de la quarantaine, je n'ai pas diaboliquement envie de changer la façon qu'a mon cerveau de babiller. Pour le moment.
Témoignage pour mes vieux jours pourquoi pas, en tous les cas suite logique de ces dizaines d'années de cahiers, puis de carnets, puis de silence. Difficile de perdre la structure mentale du diarisme, quand bien même on ne noterait plus rien dix ans de suite.
Pour le reste, ce n'est pas tant la littérature qui me passionne que les rapports qu'entretiennent le langage et la structure de la pensée d'une part, le langage et la réalité d'autre part. Enfin jusqu'à ce jour, puisque je finirai bien par trouver une structure encore plus vaste, encore plus englobante, encore plus synthétique qui viendra couvrir le reste. Et une fois de plus : je ne prétends pas découvrir la moindre parcelle de *véritévraie*, d'une part parce que je doute de son existence et d'autre part et surtout parce qu'il s'agit juste de ma petite façon à moi de m'arranger avec les gouffres.
Deux. Je parle relativement peu de cul ici, quoique ça sous-tende une phrase sur deux. Mais parfois j'aimerais assez quitter ma niche écologique de bonne copine asexuée (pas toujours hein, parfois, seulement, beaucoup, en ce moment). Jamais réussi à concilier certaines aspirations à la "pureté" (ce que j'entends par là : quelque chose qui serait en rapport avec la maîtrise) et... le reste qui, en ce qui me concerne, peut aller assez loin. Probablement parce que ni l'un ni l'autre n'ont de sens. Le sexe est/n'est pas une fin en soi, un moyen de communication, un passage vers l'au-delà. Un moyen de partage tout aussi bon qu'un autre. Je ne peux que renvoyer à ce passage de Greg Egan dans L'Enigme de l'univers (et on se passera du contexte parce que ce serait un peu long ; le deuxième locuteur est neutre) (évidemment, que c'est de la science-fiction) :
— Et ça t'avance à quoi, demandai-je d'un ton sardonique. L'excision de tes vils instincts animaux te donne-t-elle une vision d'une rare ampleur ? Je sais : tu peux te syntoniser sur la sagesse perdue des saints célibataires du Moyen Age ? [...]
— Pas vraiment. Mais le sexe non plus ne donne pas de visions -- pas plus qu'une dose d'héroïne -- même si les adeptes délirent sur les mystères tantriques et l'intercommunication des âmes. Si on donne un champignon magique ou deux à un membre de la Renaissance Mystique, il va raconter, en toute sincérité, qu'il a baisé avec la Divinité. Parce que le sexe, les drogues et la religion s'articulent tous autour du même type d'événements biochimiques simples : intoxicants, euphorisants, émoustillants... et tous également privés de sens. [...]
— Ça m'est égal, dis-je simplement. Le sexe peut quand même être bien plus que la libération d'opiacés endogènes...
— Bien sûr que oui. Il peut être une forme de communication. Mais il peut être exactement le contraire tout en reposant sur les mêmes processus biologiques. Et ça t'échappe complètement ? Je n'ai fait que filtrer le bruit.
Bon. D'une part, ça.
D'autre part. La bisexualité ne m'est ni douloureuse ni rien du tout. Je suis née avec et ça ne me définit pas plus et pas moins que le fait d'être petite ou d'avoir les yeux marrons ou d'aimer la sf. Je ne me sens pas spécialement bisexuelle, d'ailleurs. Plutôt rien de précis. Androgyne la plupart du temps, avec des incursions dans l'une ou l'autre des incarnations suivant le sexe de la personne dont je suis amoureuse. Ça paraît confortable je suppose, vu de loin ; ça ne l'est pas plus que n'importe quoi d'autre. Je ne revendique pas grand chose d'autre que, et on reparlera, le fait qu'on me foute la paix. Je veux bien expliquer, à l'occasion, mais me demander pourquoi je suis comme ça et comment je me sens comme ça revient à demander à quelqu'un s'il est content d'avoir deux jambes. Ben oui quoi. Même si, quelques fois dans ma vie, j'ai réellement eu l'impression que l'exil avait pris fin et que j'avais posé mes valises. Retour à Greg Egan. Ce qui est inconfortable, en revanche, c'est le désir quand il n'est pas réalisé et la frustration :) ! Et là, exit l'aspiration à la neutralité.
Trois. Le paganisme ? Paradigmes que j'enfile au gré des découvertes pour aller plus loin, pour le plaisir de découvrir d'autres états de perception du monde, d'autres grilles/non grilles de décryptage de la réalité. Je ne pense pas qu'il y ait une vérité ultime que j'aurais pour mission de découvrir, je me vois plutôt passer ma vie à crocheter d'autres serrures au gré des couloirs pour le plaisir de la curiosité ou partir à la pêche aux métastructures en sifflotant, baluchon sur le dos et chapeau du mat sur la tête. Certains de ces paradigmes me sont plus chauds que d'autres, mais entre la déesse que j'aime évoquer/invoquer et mettons, le Signe du Logrus ou Cthulhu, ce n'est qu'une différence de degré de familiarité. Je ne nie pas qu'à l'occasion j'aie la vague impression de chausser mes *vraies* pompes à l'occasion d'un rituel occasionnel (décrassage de l'esprit mais heureusement le ridicule ne tue pas) ni que découvrir il y a quelques années l'existence de la Wicca ne m'ait donné de sacrés coups au cœur et à l'esprit. Ni que je ne sois pas capable de m'immerger presque totalement dans ce paradigme-là pendant... quelque temps. Mais croire. Ça correspond davantage, en ce qui me concerne, au fait de solidifier des analogies pour mieux rebondir dessus qu'à une quelconque foi (je ne juge pas, hein ! je n'ai peut-être tout simplement pas trouvé le métaparadigme qui me correspondrait le mieux...) Bon. Je viens de paraphraser des chaoticiens divers et variés pendant une quinzaine de lignes, alors on s'arrête là. Mais il est vrai que -- temporairement -- se considérer comme un nomade paradigmatique est assez confortable. Et surtout, ce sont les termes mêmes de nomade paradigmatique qui sont étincelants. Rien que pour ça...
Quatre et puisque je ne sais pas au juste qui me lit (ô habituels lecteurs paranos : ceci n'est pas pour vous voyons) : j'ai passé une enfance excessivement pénible à me demander quand donc on allait enfin me foutre la paix -- et c'est long, l'enfance ; je rappelle que lorsqu'on est petit, y a des éons entre chaque noël, des éternités traînantes qui se glissent lentement les unes sur les autres. Un début de vie d'adulte à me démerder pour n'avoir de comptes à rendre à personne. Changer de métier et devenir prof n'a été que la suite logique (d'accord après quelques égarements du côté du monde merveilleux de l'entreprise et de ses jolis virements en fin de mois) de cette ambition de môme. Je n'aspire qu'à ça. Autonomie (et en comparaison, on est assez autonome quand on est prof), le moins de responsabilités possibles et la paix. Et je mordrai quiconque viendra me juger.
Abstract : ça va ! Ça va très bien ! Pas de dépression, toujours autant d'obsessions et pas mal parano. La vie quoi, le bordel.
Le retour de L. dans le paysage -- non qu'il le fasse particulièrement voler en éclats mais il le perturbe -- la fin de l'année (une année en tous points très sereine et pleine d'éclats de rire et de saines et réconfortantes colères) et une discussion plutôt bizarre hier soir m'imposent de faire le point. Le fait est que je n'ai jamais rédigé de déclaration d'intention en ouvrant ce blog, tout occupée et pressée que j'étais à satisfaire mes fantasmes exhibitionnistes. Des stats magiquement plus précises, des mentions de noms de ville et de browsers relativement peu communs m'obligent (enfin m'obligent, c'est un bien grand mot...) à une sorte de prévention. Je pourrais, je devrais changer le nom du grenier, trop facilement accessible via les moteurs de recherche, mais j'avoue manquer d'inspiration. "Ma rivière au fond de la vallée" risque de m'attirer des cohortes de lecteurs de Cronin ou encore d'autres naturalistes amateurs. Tant qu'à faire et quitte à ressusciter des auteurs, pourquoi pas "The Marcel Brion Attitude" ? Je m'égare. Je tiens à rester une loutre, non par tendresse envers celle qui la première m'a surnommée ainsi (qu'elle grille dans les feux de l'enfer, que les démons lui enfoncent des pailles dans le nez, qu'on l'épile au fer rouge etc.) mais parce que je me sens épatamment bien dans cette peau, qui me fournit autant d'analogies qu'on peut en rêver.
Un. Donc. Ceci est un blog de bonne foi, lecteur. Je m'y suis montrée vaguement telle que j'ai l'illusion d'être et j'y fais entendre plus ou moins ma voix. Exhibitionniste forcément, c'est même sa principale raison d'être, m'offrir un bout de rue pour y faire mon numéro. Choqué ô mon nouveau lecteur ? désolée, c'est comme ça et puis ce n'est pas comme si je m'y montrais toute entière.
Littéraire pas vraiment, non que je me refuse parfois à écrire correctement. Mes tics m'énervent autant que toi ô lecteur etc., et même plus parce que je me les trimballe depuis trop longtemps. Oh il y a encore un mois j'aurais pu dire qu'à l'occasion, j'avais quelque aspiration au style. Mais au hasard d'une boîte d'archives sacrément poussiéreuse, on s'aperçoit, comme ça, que ça fait vingt ans qu'on écrit la même phrase. Inlassablement. Alors le style hein... Ce n'est pas que j'ignore comment me débarrasser de mes tics, c'est que je pense (le mot est grand ; disons plutôt que mon esprit babille) à ce rythme là. Et que n'ayant pas encore subi la crise de la quarantaine, je n'ai pas diaboliquement envie de changer la façon qu'a mon cerveau de babiller. Pour le moment.
Témoignage pour mes vieux jours pourquoi pas, en tous les cas suite logique de ces dizaines d'années de cahiers, puis de carnets, puis de silence. Difficile de perdre la structure mentale du diarisme, quand bien même on ne noterait plus rien dix ans de suite.
Pour le reste, ce n'est pas tant la littérature qui me passionne que les rapports qu'entretiennent le langage et la structure de la pensée d'une part, le langage et la réalité d'autre part. Enfin jusqu'à ce jour, puisque je finirai bien par trouver une structure encore plus vaste, encore plus englobante, encore plus synthétique qui viendra couvrir le reste. Et une fois de plus : je ne prétends pas découvrir la moindre parcelle de *véritévraie*, d'une part parce que je doute de son existence et d'autre part et surtout parce qu'il s'agit juste de ma petite façon à moi de m'arranger avec les gouffres.
Deux. Je parle relativement peu de cul ici, quoique ça sous-tende une phrase sur deux. Mais parfois j'aimerais assez quitter ma niche écologique de bonne copine asexuée (pas toujours hein, parfois, seulement, beaucoup, en ce moment). Jamais réussi à concilier certaines aspirations à la "pureté" (ce que j'entends par là : quelque chose qui serait en rapport avec la maîtrise) et... le reste qui, en ce qui me concerne, peut aller assez loin. Probablement parce que ni l'un ni l'autre n'ont de sens. Le sexe est/n'est pas une fin en soi, un moyen de communication, un passage vers l'au-delà. Un moyen de partage tout aussi bon qu'un autre. Je ne peux que renvoyer à ce passage de Greg Egan dans L'Enigme de l'univers (et on se passera du contexte parce que ce serait un peu long ; le deuxième locuteur est neutre) (évidemment, que c'est de la science-fiction) :
— Et ça t'avance à quoi, demandai-je d'un ton sardonique. L'excision de tes vils instincts animaux te donne-t-elle une vision d'une rare ampleur ? Je sais : tu peux te syntoniser sur la sagesse perdue des saints célibataires du Moyen Age ? [...]
— Pas vraiment. Mais le sexe non plus ne donne pas de visions -- pas plus qu'une dose d'héroïne -- même si les adeptes délirent sur les mystères tantriques et l'intercommunication des âmes. Si on donne un champignon magique ou deux à un membre de la Renaissance Mystique, il va raconter, en toute sincérité, qu'il a baisé avec la Divinité. Parce que le sexe, les drogues et la religion s'articulent tous autour du même type d'événements biochimiques simples : intoxicants, euphorisants, émoustillants... et tous également privés de sens. [...]
— Ça m'est égal, dis-je simplement. Le sexe peut quand même être bien plus que la libération d'opiacés endogènes...
— Bien sûr que oui. Il peut être une forme de communication. Mais il peut être exactement le contraire tout en reposant sur les mêmes processus biologiques. Et ça t'échappe complètement ? Je n'ai fait que filtrer le bruit.
Bon. D'une part, ça.
D'autre part. La bisexualité ne m'est ni douloureuse ni rien du tout. Je suis née avec et ça ne me définit pas plus et pas moins que le fait d'être petite ou d'avoir les yeux marrons ou d'aimer la sf. Je ne me sens pas spécialement bisexuelle, d'ailleurs. Plutôt rien de précis. Androgyne la plupart du temps, avec des incursions dans l'une ou l'autre des incarnations suivant le sexe de la personne dont je suis amoureuse. Ça paraît confortable je suppose, vu de loin ; ça ne l'est pas plus que n'importe quoi d'autre. Je ne revendique pas grand chose d'autre que, et on reparlera, le fait qu'on me foute la paix. Je veux bien expliquer, à l'occasion, mais me demander pourquoi je suis comme ça et comment je me sens comme ça revient à demander à quelqu'un s'il est content d'avoir deux jambes. Ben oui quoi. Même si, quelques fois dans ma vie, j'ai réellement eu l'impression que l'exil avait pris fin et que j'avais posé mes valises. Retour à Greg Egan. Ce qui est inconfortable, en revanche, c'est le désir quand il n'est pas réalisé et la frustration :) ! Et là, exit l'aspiration à la neutralité.
Trois. Le paganisme ? Paradigmes que j'enfile au gré des découvertes pour aller plus loin, pour le plaisir de découvrir d'autres états de perception du monde, d'autres grilles/non grilles de décryptage de la réalité. Je ne pense pas qu'il y ait une vérité ultime que j'aurais pour mission de découvrir, je me vois plutôt passer ma vie à crocheter d'autres serrures au gré des couloirs pour le plaisir de la curiosité ou partir à la pêche aux métastructures en sifflotant, baluchon sur le dos et chapeau du mat sur la tête. Certains de ces paradigmes me sont plus chauds que d'autres, mais entre la déesse que j'aime évoquer/invoquer et mettons, le Signe du Logrus ou Cthulhu, ce n'est qu'une différence de degré de familiarité. Je ne nie pas qu'à l'occasion j'aie la vague impression de chausser mes *vraies* pompes à l'occasion d'un rituel occasionnel (décrassage de l'esprit mais heureusement le ridicule ne tue pas) ni que découvrir il y a quelques années l'existence de la Wicca ne m'ait donné de sacrés coups au cœur et à l'esprit. Ni que je ne sois pas capable de m'immerger presque totalement dans ce paradigme-là pendant... quelque temps. Mais croire. Ça correspond davantage, en ce qui me concerne, au fait de solidifier des analogies pour mieux rebondir dessus qu'à une quelconque foi (je ne juge pas, hein ! je n'ai peut-être tout simplement pas trouvé le métaparadigme qui me correspondrait le mieux...) Bon. Je viens de paraphraser des chaoticiens divers et variés pendant une quinzaine de lignes, alors on s'arrête là. Mais il est vrai que -- temporairement -- se considérer comme un nomade paradigmatique est assez confortable. Et surtout, ce sont les termes mêmes de nomade paradigmatique qui sont étincelants. Rien que pour ça...
Quatre et puisque je ne sais pas au juste qui me lit (ô habituels lecteurs paranos : ceci n'est pas pour vous voyons) : j'ai passé une enfance excessivement pénible à me demander quand donc on allait enfin me foutre la paix -- et c'est long, l'enfance ; je rappelle que lorsqu'on est petit, y a des éons entre chaque noël, des éternités traînantes qui se glissent lentement les unes sur les autres. Un début de vie d'adulte à me démerder pour n'avoir de comptes à rendre à personne. Changer de métier et devenir prof n'a été que la suite logique (d'accord après quelques égarements du côté du monde merveilleux de l'entreprise et de ses jolis virements en fin de mois) de cette ambition de môme. Je n'aspire qu'à ça. Autonomie (et en comparaison, on est assez autonome quand on est prof), le moins de responsabilités possibles et la paix. Et je mordrai quiconque viendra me juger.
Abstract : ça va ! Ça va très bien ! Pas de dépression, toujours autant d'obsessions et pas mal parano. La vie quoi, le bordel.
Ecrit par Loutre, le Mardi 30 Décembre 2003, 22:14 dans la rubrique Journal de bord.
Commentaires :
Non
06-01-04
à 13:43
Re: Fluidité
Ben merci fluidité... :) (joli, ce nom...) Et puis, c'est pas vraiment une tartine, y'a des paragraphes, quand même !
Zeb
07-01-04
à 21:41
La "Marcel Brion attitude" ? On en est loin et c'est tant mieux. Les tics ? ne corrige rien, c'est peut-être ça le style. Les lecteurs inconnus qui ont besoin de mises au point et de déclarations d'intentions ? Oublie-les ou mord-les. Tiens bon la rampe dans ce bordel de la vie, et continue tes exhibitions. Merci pour la bière et pour le reste.
Re:
Tiens, un zeb :). Rhô un connaisseur de Marcel Brion :) ! (En fait, as-tu déjà tapé Marcel Brion dans Gougle ? impressionnant !) Lecteurs inconnus -> je t'en parlerai par mail. La bière je sais pas mais le couscous, c'est mon tour ! Imprats ! Imprats !
Re: hum hum
Voui ma chère ! C'est dans les meilleurs pots qu'on fait les plus divines soupes :) ! Gloire à Lui et à ses interminables concerts... (ça nous rajeunit pas ;) )
shanon
09-01-04
à 11:28
Re: Re: hum hum
C'est sûr, mais je l'aime toujours autant et quand il vient en concert à Bordeaux, j'y suis!
un vin chaud , oui, je veux bien
moi c'est méta-blouse je passais par là..