N'importe quoi sur Hécate
Comme je n'arriverai jamais à finir de l'écrire correctement, ce truc, autant le passer comme ça.
Nous te saluons, Hécate, à pas de loup Nous te saluons, Hécate, à pas de feu Nous te saluons, Hécate, à pas de fougère Nous te saluons, Hécate, dans la nuit à l'odeur de menthe
Au nom de l'incréé, au nom du doute, au nom de l'éphémère beauté du monde, nous saluons ton écho mille fois reflété au sein de nos mers fractales En nos propres noms affolés de désir, nous te saluons, Hécate En nos antiques combats pouvoir contre vouloir c'est encore toi que nous saluons
A la croisée des chemins voleurs de feu nous te célébrons en nos mondes clandestins Au sein de nos vaisseaux de métal dans la transcendance au son du beat qui jamais ne s'apaise nous te célébrons, Hécate, dans la violence et dans le bruit Sous l'Yggdrasil chancelant au cœur de chaque seconde nous te célébrons dans le doute nous te célébrons dans l'improbable nous te célébrons dans l'impermanence et l'impensable fluidité du monde Pressés et patients avides et blasés dans l'hypothétique et la confiance nous te célébrons dans l'éclair de nos épiphanies dérisoires Nous te célébrons en nos creusets de voyages où nous mêlons nos bruyantes indifférences nos remarquables étrangetés et nos inquiétantes gémellités Nous te saluons en de grands rires nés de l'instant et quand sans regrets nous reprenons le chemin un sourire désabusé aux lèvres c'est encore ta main qui nous pousse le dos Nous te célébrons dans l'impulsion, nous te célébrons dans la tension nous te célébrons dans le hasard trait de feu sur le noir velouté de la nuit nous te célébrons en riant à la face de tes dés Nous te célébrons, Hécate, en d'anonymes fulgurances Car c'est ton rire qui ponctue nos échecs et ton rire encore quand l'or se transforme en cendres sous nos bouches et c'est ton nom que nous hurlons quand la route semble ployer sous nos pas
Nous venons à toi déesse nus sous les vents du changement
"Impermanence, tout est impermanence"
Les vents se lèvent, insolents Nous venons à toi nus suivant pas à pas les octaves du changement Le chemin se déploie long sous nos pieds Déesse, écoute-nous.Nous te saluons, Hécate, à pas de loup Nous te saluons, Hécate, à pas de feu Nous te saluons, Hécate, à pas de fougère Nous te saluons, Hécate, dans la nuit à l'odeur de menthe
Au nom de l'incréé, au nom du doute, au nom de l'éphémère beauté du monde, nous saluons ton écho mille fois reflété au sein de nos mers fractales En nos propres noms affolés de désir, nous te saluons, Hécate En nos antiques combats pouvoir contre vouloir c'est encore toi que nous saluons
A la croisée des chemins voleurs de feu nous te célébrons en nos mondes clandestins Au sein de nos vaisseaux de métal dans la transcendance au son du beat qui jamais ne s'apaise nous te célébrons, Hécate, dans la violence et dans le bruit Sous l'Yggdrasil chancelant au cœur de chaque seconde nous te célébrons dans le doute nous te célébrons dans l'improbable nous te célébrons dans l'impermanence et l'impensable fluidité du monde Pressés et patients avides et blasés dans l'hypothétique et la confiance nous te célébrons dans l'éclair de nos épiphanies dérisoires Nous te célébrons en nos creusets de voyages où nous mêlons nos bruyantes indifférences nos remarquables étrangetés et nos inquiétantes gémellités Nous te saluons en de grands rires nés de l'instant et quand sans regrets nous reprenons le chemin un sourire désabusé aux lèvres c'est encore ta main qui nous pousse le dos Nous te célébrons dans l'impulsion, nous te célébrons dans la tension nous te célébrons dans le hasard trait de feu sur le noir velouté de la nuit nous te célébrons en riant à la face de tes dés Nous te célébrons, Hécate, en d'anonymes fulgurances Car c'est ton rire qui ponctue nos échecs et ton rire encore quand l'or se transforme en cendres sous nos bouches et c'est ton nom que nous hurlons quand la route semble ployer sous nos pas
Nous venons à toi déesse nus sous les vents du changement
Ecrit par Loutre, le Samedi 3 Juillet 2004, 20:11 dans la rubrique Journal de bord.
Commentaires :
Coronis
04-07-04
à 13:58
Mmhhhhh.... Prodigieusement porteuse cette incantation, je trouve... La seconde partie plus précisémment...
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Re:
Franchement, à jeun elle me paraît moins… moins… enfin elle me paraît nettement moindre qu'à la lueur des bougies. Mais le partage a eu lieu, quitte à ce que je me sois couverte de ridicule, alors ça va :).
Anonyme
04-07-04
à 19:53
Bravo et merci pour ca.
Il y a un vrai souffle, une vraie bourrasque dans ton texte et qui me parle, à moi.
:)
Il y a un vrai souffle, une vraie bourrasque dans ton texte et qui me parle, à moi.
:)
Anonyme
05-07-04
à 13:07
Lien croisé
Désacre : " et blasés dans l'hypothétique et la confiance nous te célébrons dans l'éclair de nos épiphanies dérisoires Nous te célébrons en nos creusets de voyages où nous mêlons nos bruyantes indifférences nos remarquables étrangetés et nos inquiétantes gémellités (.../...) Nous te célébrons, Hécate, en d'anonymes fulgurances " Loutre, "Hymne à hécate""
Hé, elle a la cote, Hécate, en ce moment ! Mais par contre, tu devrais changer le titre, cest quand même pas n'importe quoi. :-)
Coronis
06-07-04
à 13:55
althéa
06-07-04
à 16:11
c'est vrai que c'est beau,
on y ressent une puissance sincère c'est peut être pour ça,
ça change des incantations avec les mêmes mots/images passés au shaker....
on y ressent une puissance sincère c'est peut être pour ça,
ça change des incantations avec les mêmes mots/images passés au shaker....