Jours tranquilles à Paris
J'ai rêvé samedi matin qu'on était Mabon et que je faisais des gâteaux pour mes amis. Ça n'a l'air de rien, cette petite séquence, mais j'ai rarement trouvé plus réconfortant...
… Surtout après le barbecue de l'avant-veille et les souvenirs en rafales qui venaient nous visiter. Lumière très douce des soirées à Paris, nos voix qui se faisaient plus graves et prenaient le ton de la confidence, le soleil couchant dans les yeux de la Reine des glaces, pow-woh doux-amer sur l'orgasme et le sens de la vie (à moins que ce ne soit le sens de la vie et l'orgasme), en milieu de nuit dans la cuisine autour d'un verre de vin si grand qu'on y buvait à trois et qu'il jouait bien son rôle de calice, trois sorcières perchées où elles le pouvaient à parler du don.
Joué aux touristes avec Ourse hier, appareil photo sur le ventre et tout, Marais, pique-nique Place des Vosges où je me suis cachée pour prendre ce très gros monsieur
et ce très petit oiseau.
Soleil mais pas trop, ça a été zen d'un bout à l'autre et après la débauche d'émotions dont j'ai fait preuve récemment (beuark ! et encore, j'ai censuré la plupart des poèmes) très apaisant. Fnac, livres offerts et dîner à la maison "en famille" tous les trois avec V., plénitude de notre complicité, mes fameuses lentilles à la coriandre et les histoires extraordinaires de V.
Idem ce dimanche, café chez C. puis toujours avec l'Ourse, parc floral, photos de petites bêtes, concert de jazz, pastis à Pigalle, M. et J.-M. redescendent à Marseille après trois ans... mes amis montent, mes amis redescendent, et moi qui ne suis née nulle part, je les envie bêtement d'avoir des racines. Resto et retour dans les lumières du jour qui n'en finissaient pas. Il est de bon ton, me semble-t-il, de rendre grâce pour ces deux jours de sérénité. Merci, donc, merci, merci.
… Surtout après le barbecue de l'avant-veille et les souvenirs en rafales qui venaient nous visiter. Lumière très douce des soirées à Paris, nos voix qui se faisaient plus graves et prenaient le ton de la confidence, le soleil couchant dans les yeux de la Reine des glaces, pow-woh doux-amer sur l'orgasme et le sens de la vie (à moins que ce ne soit le sens de la vie et l'orgasme), en milieu de nuit dans la cuisine autour d'un verre de vin si grand qu'on y buvait à trois et qu'il jouait bien son rôle de calice, trois sorcières perchées où elles le pouvaient à parler du don.
Joué aux touristes avec Ourse hier, appareil photo sur le ventre et tout, Marais, pique-nique Place des Vosges où je me suis cachée pour prendre ce très gros monsieur
et ce très petit oiseau.
Soleil mais pas trop, ça a été zen d'un bout à l'autre et après la débauche d'émotions dont j'ai fait preuve récemment (beuark ! et encore, j'ai censuré la plupart des poèmes) très apaisant. Fnac, livres offerts et dîner à la maison "en famille" tous les trois avec V., plénitude de notre complicité, mes fameuses lentilles à la coriandre et les histoires extraordinaires de V.
Idem ce dimanche, café chez C. puis toujours avec l'Ourse, parc floral, photos de petites bêtes, concert de jazz, pastis à Pigalle, M. et J.-M. redescendent à Marseille après trois ans... mes amis montent, mes amis redescendent, et moi qui ne suis née nulle part, je les envie bêtement d'avoir des racines. Resto et retour dans les lumières du jour qui n'en finissaient pas. Il est de bon ton, me semble-t-il, de rendre grâce pour ces deux jours de sérénité. Merci, donc, merci, merci.
Ecrit par Loutre, le Dimanche 6 Juillet 2003, 23:32 dans la rubrique Journal de bord.