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Bzzzzzzz
Henri Brunel, Le Moustique, chez Librio, pas cher.

(Et alors que j'en lisais quelques passages à L. hier soir, "le" moustique est entré, et nous a pzingué aux oreilles toute la nuit, ce petit salopard ailé.)

Paix du soir.
Mes dévotions au Bouddha.
Tout nu.
Sunao

Ô, escargot,
escalade le mont Fuji !
Mais doucement, doucement...
Issa

Solitude d'hiver.
J'aimerais parfois interroger
le Bouddha...

Masaoka Shiki

Ce qui me fait penser 1) que j'ai inventé moi toute seule dans ma petite tête de Loutre il y a quelques jours une excellente histoire sur le modèle des questions/réponses (ça doit avoir un nom), mais je préviens c'est assez générationnel :

Qu'est-ce que maya ?
demande le disciple.

Maya ?
Elle bourdonne au-dessus des fleurs
avec son ami Willy,
répond le maître.

(Bon, ouais.) Et 2) que l'AABR m'a offert en juin dernier un excellentissime bouquin, Eloge de l'ivresse, le tao du vin et ses vertus, qu'on trouve chez Moundarren et qui en outre d'être relié à la japonaise et d'avoir une couverture grenat couleur Saint-Emilion, n'a pas les pages coupées, et dont voici un extrait (euh ; peut-être ; si je le retrouve). Plusieurs, en fait. En hommage à nos conversations jamais finies en spirale au coeur de la nuit, la réassurance d'être ce que nous sommes :

en buvant du vin

de vieux amis, qui apprécient mes goûts,
apportant une gourde de vin me rendent visite
sous les pins nous nous installons sur du feuillage étalé
plusieurs fois les coupes sont remplies, déjà nous sommes ivres
les vieillards parlent dans la confusion, tous en même temps
pour boire sa coupe maintenant le protocole est oublié
je ne me rends plus compte si j'existe ou pas
à quoi bon accorder de la valeur aux choses ?
embrumés, nous nous abondonnons éperdument au vin
dans le vin réside une saveur profonde
(Tao Yuan ming)

A un ami passant la nuit

pour chasser la tristesse de mille années,
nous nous attardons à boire cent pichets
cette belle nuit est propice aux propos purs,
et la lune lumineuse ne nous laisse pas dormir
ivres nous nous allongeons sur la montagne déserte
le ciel pour couverture, la terre pour oreiller

(Li Po)


Ecrit par Loutre, le Lundi 26 Septembre 2005, 19:55 dans la rubrique Journal de bord.

Commentaires :

Anonyme
03-10-05 à 14:59

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