Lunatif présent
--> Je veux voir le metteur en scène !
" Où suis-je ? Comment suis-je arrivé ici ? Quelle est cette chose qu’on appelle le monde ? Je veux voir le metteur en scène… "
S. Kierkegaard
Montée virtuelle au grenier, i.e. sur la plus haute étagère de ma bibliothèque, pour chercher quelque chose sur les arcanes majeures et tout à coup, quelle émotion ! Mon premier LdO, qui ne s’appelait pas comme ça à l’époque (je ne savais même pas que ça existait !). Des choses intéressantes… (mais rien sur La Maison Dieu). J’ai aussi dépoussiéré un joli cahier bleu que je n’avais pas ouvert depuis… eh bien, trop longtemps, et ça donne ça.
Lunatif présent
L’essence de mes rêves —
Le partage indicible
Des servantes d’Artémis
La ligne incarnée
Qui sépare la Lune
Du flux des eaux noires
bambous enchevêtrés
une Isis orientale
L’imperfectif de mes rêves —
L’essence trouble de l’Unité
Puis sourire à la déesse
Car la mémoire seule connaît
La futilité des décors
— eaux dormantes —
horizons dispersés
structures différées de la dérision
Derrière la destruction —
L’infini cyclique
Changements morphématiques
Puis jouir sans fin
Sous les doigts pygmalions
Des servantes de la Déesse
confrontée à la dualité
confortée dans ma dualité
… et sur leurs mains l’extrait de Lune transcendait mes maladresses, et l’eau du lac, goutte à goutte troublée…
instant
Bien… évidemment, je souffrais beaucoup, et ça sent un peu beaucoup son étudiante en lettres modernes fière d’elle, mais avec 18 ans de recul, je trouve ça… pas bien, non, mais j’ignorais que j’eus pu à ce point ne pas changer de préoccupations ! ! !
Bon, j’en profite pour poster une oraison de Ondins qui n’est pas de moi, que j’ai dû trouver à l’époque dans un Papus dont la couverture était rouge (ou était-ce verte ? Allez savoir… j’ai foutu les Papus en l’air).
Oraison des Ondins
" Rois terribles de la mer, vous qui tenez les clés des cataractes du ciel et qui renfermez les eaux souterraines dans les cavernes de la Terre; rois du déluge et des pluies du printemps, vous qui ouvrez les sources des fleuves et des fontaines ; vous qui commandez à l’humidité, qui est comme le sang de la Terre, de devenir la sève des plantes, nous vous adorons et nous vous invoquons.
Nous, vos mobiles et changeantes créatures, parlez-nous dans les grandes commotions de la mer, et nous tremblerons devant vous ; parlez-nous aussi dans le murmure des eaux limpides et nous désirerons votre amour, Ô immensités dans laquelle vont se perdre tous les fleuves de l’être, qui renaissent toujours en vous !
Ô océans de perfections infinies ! Hauteurs qui vous mirez dans les profondeurs ; profondeurs qui vous exaltez dans la hauteur, amenez-nous à la véritable vie par l’intelligence et par l’amour ! Amenez-nous à l’immortalité par le sacrifice afin que nous soyons trouvés dignes de vous offrir un jour l’eau, le sang et les larmes pour la rémission des erreurs. "
Ah ! Ça en jette hein ?
S. Kierkegaard
Montée virtuelle au grenier, i.e. sur la plus haute étagère de ma bibliothèque, pour chercher quelque chose sur les arcanes majeures et tout à coup, quelle émotion ! Mon premier LdO, qui ne s’appelait pas comme ça à l’époque (je ne savais même pas que ça existait !). Des choses intéressantes… (mais rien sur La Maison Dieu). J’ai aussi dépoussiéré un joli cahier bleu que je n’avais pas ouvert depuis… eh bien, trop longtemps, et ça donne ça.
Lunatif présent
L’essence de mes rêves —
Le partage indicible
Des servantes d’Artémis
La ligne incarnée
Qui sépare la Lune
Du flux des eaux noires
bambous enchevêtrés
une Isis orientale
L’imperfectif de mes rêves —
L’essence trouble de l’Unité
Puis sourire à la déesse
Car la mémoire seule connaît
La futilité des décors
— eaux dormantes —
horizons dispersés
structures différées de la dérision
Derrière la destruction —
L’infini cyclique
Changements morphématiques
Puis jouir sans fin
Sous les doigts pygmalions
Des servantes de la Déesse
confrontée à la dualité
confortée dans ma dualité
… et sur leurs mains l’extrait de Lune transcendait mes maladresses, et l’eau du lac, goutte à goutte troublée…
instant
Bien… évidemment, je souffrais beaucoup, et ça sent un peu beaucoup son étudiante en lettres modernes fière d’elle, mais avec 18 ans de recul, je trouve ça… pas bien, non, mais j’ignorais que j’eus pu à ce point ne pas changer de préoccupations ! ! !
Bon, j’en profite pour poster une oraison de Ondins qui n’est pas de moi, que j’ai dû trouver à l’époque dans un Papus dont la couverture était rouge (ou était-ce verte ? Allez savoir… j’ai foutu les Papus en l’air).
Oraison des Ondins
" Rois terribles de la mer, vous qui tenez les clés des cataractes du ciel et qui renfermez les eaux souterraines dans les cavernes de la Terre; rois du déluge et des pluies du printemps, vous qui ouvrez les sources des fleuves et des fontaines ; vous qui commandez à l’humidité, qui est comme le sang de la Terre, de devenir la sève des plantes, nous vous adorons et nous vous invoquons.
Nous, vos mobiles et changeantes créatures, parlez-nous dans les grandes commotions de la mer, et nous tremblerons devant vous ; parlez-nous aussi dans le murmure des eaux limpides et nous désirerons votre amour, Ô immensités dans laquelle vont se perdre tous les fleuves de l’être, qui renaissent toujours en vous !
Ô océans de perfections infinies ! Hauteurs qui vous mirez dans les profondeurs ; profondeurs qui vous exaltez dans la hauteur, amenez-nous à la véritable vie par l’intelligence et par l’amour ! Amenez-nous à l’immortalité par le sacrifice afin que nous soyons trouvés dignes de vous offrir un jour l’eau, le sang et les larmes pour la rémission des erreurs. "
Ah ! Ça en jette hein ?
Ecrit par , le Mardi 20 Mai 2003, 19:08 dans la rubrique Journal de bord.