Ici c'est seize heures par jour la preuve flagrante et définitive que la frontière entre réalité et langage est étanche et foutuement infranchissable.

S'il fallait mettre des mots sur mon malaise, je dirais juste que j'ai peur que mon cerveau n'explose; à moins que je ne tombe raide frappée d'aphasie provoquée par un court-circuit chimique, ce qui ne manquerait pas de réjouir certains de mes proches...

Je raconterai tout plus tard. Je coupe du bois, rentre du bois, des brouettées de bois (je ne dis pas que je vais m'offrir les biceps de Mauresmo, mais on y travaille) grave des trucs dans le bois, ponce du bois, fait cuire de l'herbe avec des cendres pour en faire du papier, mélange du jaune d'oeuf, des pigments et de la gomme arabique pour peindre mes miniatures et j'invente le moyen de faire du papier avec des pétales de roses (à la rentrée, j'ouvre un site de VPC spécialisé dans les filtres d'amour...).

Suis nommée pour l'année prochaine au lycée polyvalent (polyvalent, ça veut dire que c'est pas un lycée *normal* ? Quelqu'un voudrait-il m'éclairer et me donner la différence entre un LPO et un LGT ?) de la ville de M., tellement petite la ville qu'elle m'était inconnue, transports chiatiques et le reste à l'avenant. Plus tard. Plus tard aussi je raconterai ce qui est *malencontrueusement* arrivée au tome 2 du journal de Dantec. J'ai des photos qui prouvent mon forfait.

Dernier point : il existe bel et bien un éditeur de texte plus complet sur PC que sur Mac chez Joueb.com. Et les mecs, qu'est-ce que vous attendez pour m'éviter d'htmliser à la maison ? Pour le moment, on se passera des alinéas et de ma feuille d'acacia.