Des oreilles pointues
J'aime bien mes oreilles mais si j'avais le choix, je préfèrerais qu'elles soient orientables et pointues et situées sur le dessus de la tête : super pratique pour entendre les voitures arriver, et très mignon, en outre. J'aimerais aussi posséder environ 200 fois plus de récepteurs olfactifs et tous les trucs qui vont avec dans le cerveau (évidemment il me faudrait une truffe et pas un (grand) nez). (J'aimerais bien aussi avoir une longue queue touffue parce que c'est joli, mais c'est du luxe et sans aucun rapport avec l'analyse sensorielle de mon environnement).
Ouais. Sinon en 12 pages du journal (très très officieux) des vacances avec L., j'aurai employé à peu près 33 fois le terme vague ou ses variantes, ce qui me laisse assez... dubitative non sur les vacances, mais sur ma capacité à transposer du vécu (un grand problème annuel, du moins les années où ça en vaut la peine et celle-ci le valait ; on va le garder pour plus tard).
Il y a eu des moments merveilleux, et tous les jours, des labyrinthes de miroirs dans les jardins de Chaumont aux loups du Gévaudan, en passant par tous les petits moments sous la douche, dans les champs ou sur le capot de la voiture. Des moments de jeux de soleil sur la rivière. Des moments de lumière et de vert, des moments de forêt. Des moments à plonger et à jouer dans l'eau et des moments à boire une bière fraîche en lisant au soleil. Des moments à se pelotonner dans le duvet sous la tente, des moments à dormir sous la lune le nez au vent.
Bien sûr il y a eu des moments bancaux les premiers jours, quand il compulsait fébrilement son portable tous les quarts d'heure et quand je ne pouvais pas revenir de quelque part sans le voir le téléphone à l'oreille (dans le doute Déesse, faites que je ne sache pas) ; des moments tendus parce que femme n°1 n'a pas manqué de l'appeler deux fois par jour pour qu'il fasse monsieur météo ou monsieur hotline informatique ou je ne sais pas trop quoi, pour que jamais pas un jour je n'oublie que sa vraie vie était ailleurs, (merci Vincent pour ces gigantesques fous-rire-sms, j'en rigole encore).
M'enfin bon, me morigène-je, on vit pas à Barbieland, on a fait une bonne équipe, et ça a été globalement lumineux ; mais trop court, beaucoup trop court.
Ouais. Sinon en 12 pages du journal (très très officieux) des vacances avec L., j'aurai employé à peu près 33 fois le terme vague ou ses variantes, ce qui me laisse assez... dubitative non sur les vacances, mais sur ma capacité à transposer du vécu (un grand problème annuel, du moins les années où ça en vaut la peine et celle-ci le valait ; on va le garder pour plus tard).
Il y a eu des moments merveilleux, et tous les jours, des labyrinthes de miroirs dans les jardins de Chaumont aux loups du Gévaudan, en passant par tous les petits moments sous la douche, dans les champs ou sur le capot de la voiture. Des moments de jeux de soleil sur la rivière. Des moments de lumière et de vert, des moments de forêt. Des moments à plonger et à jouer dans l'eau et des moments à boire une bière fraîche en lisant au soleil. Des moments à se pelotonner dans le duvet sous la tente, des moments à dormir sous la lune le nez au vent.
Bien sûr il y a eu des moments bancaux les premiers jours, quand il compulsait fébrilement son portable tous les quarts d'heure et quand je ne pouvais pas revenir de quelque part sans le voir le téléphone à l'oreille (dans le doute Déesse, faites que je ne sache pas) ; des moments tendus parce que femme n°1 n'a pas manqué de l'appeler deux fois par jour pour qu'il fasse monsieur météo ou monsieur hotline informatique ou je ne sais pas trop quoi, pour que jamais pas un jour je n'oublie que sa vraie vie était ailleurs, (merci Vincent pour ces gigantesques fous-rire-sms, j'en rigole encore).
M'enfin bon, me morigène-je, on vit pas à Barbieland, on a fait une bonne équipe, et ça a été globalement lumineux ; mais trop court, beaucoup trop court.
Ecrit par Loutre, le Mardi 29 Août 2006, 16:18 dans la rubrique Journal de bord.