Des vacances à fêter, toujours pas envie de faire des crêpes, et puis de toute façon pas d'oeufs, pas de lait, pas envie de ressortir, fait trop froid, on se caille, reviens père soleil !, mais une furieuse envie de pâtouiller quelque chose ; un humain est-il réellement désemparé quand il a de l'eau, de la farine et du sel ? Hein ?

Résultat : de merveilleux chapattis d'Imbolc. (Oui je sais, les photos sont floues, mais pas de piles pour le flash, et puis les couleurs sont plus jolies ainsi).

C'est vachement bon. Allez, je réalise à nouveau un grand fantasme, celui de transformer cet endroit en blog culinaire, et je vous donne la recette (que j'ai inventée moi toute seule dans ma tête de loutre). Et désolée pour le béta-testeur de samedi et pour celui de lundi : c'est apparemment la seule invention que j'ai réussie ces derniers temps.

Farine : 500 g.
Levure de boulanger : 2 sachets.
Sel : 1 c. à café.
Sucre : 1 c. à café.

Mettre dans 1/2 verre d'eau tiède la levure, le sucre, le sel. Touiller et attendre un quart d'heure de ça mousse.
Mettre la farine dans le robot, ajouter le verre d'eau, puis de l'eau au pif : fin du monde dans le robot, plantage de la pâte, rajouter de la farine.
Penser à allumer le four thermostat tout doux.
Sortir la mélasse du robot, la mettre dans un saladier, rajouter de la farine, pétrir (en fait, rien ne vaut les mains). Quand la pâte soupire et qu'elle fait schprout, c'est que c'est bon. Continuer en visualisant des trucs cools et en chantonnant du Nougaro. Constater qu'il faut enlever ses bagues avant, pas après.
Eteindre le four, mettre la pâte dans un saladier, couvrir avec un torchon, mettre le tout dans le four (éteint !), fermer la porte.
Aller lire un truc 1/2 heure-1 heure (le deuxième tome du Corinne Sombrun est sorti en poche, si ça intéresse quelqu'un ; j'ai pas dit que c'était bien mais bon, une fille qui se transforme en louve dans ses voyages chamaniques, hein...).
Aller dans la cuisine, sortir le saladier du four, si la pâte a doublé de volume, c'est bon.
La ressortir, la repétrir, former des boulettes de la taille de heu... d'une taille moyenne (une grosse mandarine ?), les laisser tranquilles un peu pour qu'elles gonflent.
Nettoyer le robot à l'eau froide (pas de blagues hein !), constater que quoiqu'on fasse, la farine, ça colle.
Faire chauffer une poèle.
Prendre la première boulette, l'étaler au rouleau, dessiner des bidules symboliques dessus, la jeter dans la poèle, attendre que des bulles se forment, la retourner. Pendant ce temps-là, s'occuper de la deuxième boulette et recommencer ensuite.
Se brûler en mangeant la première, trouver ça divin.