Lumière
<merveilleux épuisement physique et mental> Angoisse Vide de la page blanche par excès d'informations à traiter.
C'est pas que mon cerveau se déconnecte c'est juste qu'il se met à penser à autre chose en attendant que le reste se décante.
De mémoire : here i'm on my train of solace / the moment i could win mais c'est moi que je dois consoler, et si je peux gagner c'est sur moi, me débarrasser enfin de toute cette merde, aller pardonner à cette loutre de 18 ans qui est encore en train de pleurer et lui dire qu'il n'y a décidément aucune humiliation à avoir aimé bref m'écrire une grande lettre d'adieu parce que c'est le moment de passer à autre chose considérant que si l'un des piliers qui m'a fondée est sous mes yeux là en pleine désagrégation, le reste ne va pas s'effondrer avec.
Sur ce je vais me recoucher, parce qu'on a dormi quatre heures, que j'ai des cernes et des courbatures partout pour la bonne cause, et que le spectacle continue ce soir.
J'hésite un peu à publier ce post parce que je ne trouve pas le ton (on n'était pas exactement dans le mélo hier soir mais plutôt dans l'impérieuse nécessité de l'authenticité et pour lui ça m'a tout l'air d'être terrible cette recherche de la sincérité profonde, moi non mais bon, je suis une fille et j'y suis habituée) (ce qui explique que je sois encore dans la gravité de la parole et non dans sa légèreté -- mais c'est quoi ce tic d'utiliser l'italique aujourd'hui --) et puis aussi parce que je ne sais trop où caser ce machin gigantesque, tout en sachant que ce qui fait sa... son gigantisme c'est justement que je ne sache ni par quel bout le prendre ni où le caser.
Et puis aussi (c'est un peu le bilan de la semaine côté coeur, ça viendra côté rentrée aussi mais probablement plutôt sous la forme d'une carte mentale parce que je sens que les enchâssements lexicaux sont de trop -- ouaip, ça m'énerve moi aussi faut pas croire) un jaillissement de reconnaissance pour cette inconnue qui me permet de vivre ce que je vis, jaillissement que je n'arrive pas encore à nommer, malgré son existence pour le moins prégnante.
</merveilleux épuisement physique et mental>
C'est pas que mon cerveau se déconnecte c'est juste qu'il se met à penser à autre chose en attendant que le reste se décante.
De mémoire : here i'm on my train of solace / the moment i could win mais c'est moi que je dois consoler, et si je peux gagner c'est sur moi, me débarrasser enfin de toute cette merde, aller pardonner à cette loutre de 18 ans qui est encore en train de pleurer et lui dire qu'il n'y a décidément aucune humiliation à avoir aimé bref m'écrire une grande lettre d'adieu parce que c'est le moment de passer à autre chose considérant que si l'un des piliers qui m'a fondée est sous mes yeux là en pleine désagrégation, le reste ne va pas s'effondrer avec.
Sur ce je vais me recoucher, parce qu'on a dormi quatre heures, que j'ai des cernes et des courbatures partout pour la bonne cause, et que le spectacle continue ce soir.
J'hésite un peu à publier ce post parce que je ne trouve pas le ton (on n'était pas exactement dans le mélo hier soir mais plutôt dans l'impérieuse nécessité de l'authenticité et pour lui ça m'a tout l'air d'être terrible cette recherche de la sincérité profonde, moi non mais bon, je suis une fille et j'y suis habituée) (ce qui explique que je sois encore dans la gravité de la parole et non dans sa légèreté -- mais c'est quoi ce tic d'utiliser l'italique aujourd'hui --) et puis aussi parce que je ne sais trop où caser ce machin gigantesque, tout en sachant que ce qui fait sa... son gigantisme c'est justement que je ne sache ni par quel bout le prendre ni où le caser.
Et puis aussi (c'est un peu le bilan de la semaine côté coeur, ça viendra côté rentrée aussi mais probablement plutôt sous la forme d'une carte mentale parce que je sens que les enchâssements lexicaux sont de trop -- ouaip, ça m'énerve moi aussi faut pas croire) un jaillissement de reconnaissance pour cette inconnue qui me permet de vivre ce que je vis, jaillissement que je n'arrive pas encore à nommer, malgré son existence pour le moins prégnante.
</merveilleux épuisement physique et mental>
Ecrit par Loutre, le Dimanche 11 Septembre 2005, 10:09 dans la rubrique Journal de bord.
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