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La patte du renard

Encore un peu de calli pour fêter, je ne sais pas moi, la victoire du rhum à l'amande sur la crise d'angoisse, ce grand n'importe quoi évolutif et adolescent que je vis avec L., l'absence, la présence, la traque, les signes, la fuite, le manque de sens et son contraire, les traces, les griffes, la méfiance, la confiance, oh, bon, hein.

Pour celui-ci, adaptation d'un texte de Clarissa Pinkola Estés.

Pour les autres, textes L. et moi par sms (voui, l'exhibition, tout ça...) ; en détails uniquement, le reste étant 1) trop grand ; 2) à caractère sexuel vraiment trop explicite pour figurer ici ; 3) privé (des incohérences et de leurs rapports avec mon équilibre affectif...) ; et ne conviennent pas aux enfants de moins de 36 mois, contiennent de petits mots cochons qui ne sont pas destinés à être avalés, ces callis ne sont pas un jouet, risque d'étouffement, etc.

Et comme la mise en page sans texte autour des images est vraiment trop moche, quelques extraits de Pinkola Estés pour enrober le tout :

"Les êtres humains mettent leur existence en perspective par le biais, entre autres, des rites. (...) Les rites évoquent et réunissent les ombres, les spectres de la vie des gens, les trient, les mettent au repos. (...) Je me rends compte que le fait de dresser une ofrenda à la petite fille qu'elles furent aide beaucoup de femmes, un peu comme un signe de reconnaissance à cette enfant héroïque.
Certaines choisissent des objets, des écrits, des jouets et autres symboles de l'enfance destinée à être évoquée. Elles arrangent l'ofrenda à leur manière, racontent ou non l'histoire qui va avec et laissent l'autel dressé aussi longtemps qu'elles le souhaitent. L'ofrenda témoigne de leurs peines passées, de leur valeur, de leur triomphe contre l'adversité.
Cette façon de considérer le passé a plusieurs conséquences : elle met les choses en perspective, recompose avec compassion une époque révolue en exposant une expérience vécue, ce que l'on en a fait, ce qui est digne d'admiration. (...)
Quand on continue abusivement à être l'enfant qui survit, on fait une suridentification à l'archétype du survivant. C'est en prenant conscience de la blessure et en la mettant en mémoire qu'on commence à prendre de la vigueur. Nous autres, femmes, sommes destinées à être florissantes sur cette terre, non pas seulement à survivre. C'est un droit de naissance."

Et voilà. Et j'en suis là. Je ne connaîtrai pas la peur...


Ecrit par Loutre, le Dimanche 14 Août 2005, 13:43 dans la rubrique Journal de bord.

Commentaires :

Anonyme
15-08-05 à 13:33

un fois que l'on a rendu hommage à l'enfant en nous, en dressant un autel... qu'on laisse partir tout ce qui fut... il reste quoi ?

Chelsea


 
Loutre
15-08-05 à 14:54

Re:

... il ne restera rien, rien que toi.
Mais il ne s'agit pas de les faire disparaître, mais de les intégrer, de ne pas se laisser submerger, de les transformer.
Bon, Chelsea, c'est décidé très unilatéralement, on se voit à la rentrée. (Là, je repars, hé hé hé !)
Bises

 
wolf-rayet
11-09-05 à 12:32

a propos

Un article joliment décoré contenant un texte interessant, je passerais plus souvent par içi, Loutre

 
Loutre
11-09-05 à 12:42

Re: a propos

Merci :).