Coyottitude
"Il fut un temps, voyez-vous, où la délimitation entre homme et animal était beaucoup moins précise. Si vous aviez été dehors avec votre lance-sagaie un matin d'été en Espagne il y a deux cents siècles, et que vous ayez rencontré une créature comme moi, vous auriez été effrayé, certes, mais pas vraiment surpris. Les choses étaient plus fluides alors. Les perceptions n'étaient pas les mêmes. Les mortels ont appris depuis à ne pas voir ce qui n'entre pas dans les conceptions de leur monde familier, alors bien sûr il n'y a pas d'hommes à tête de taureau, pas de femmes translucides marchant sur la surface des rivières, pas de boules de feu suspendues dans les airs et qui crient avec des voix humaines. Mais dès que les mortels vivent en pleine nature, il leur devient plus difficile de refuser l'inexplicable ; ils lui inventent alors un contexte. C'est pourquoi ils racontent des histoires sur des créatures comme moi, avec mes dents et ma queue. C'est pourquoi ils m'accepteront en tant que Coyote Céleste venu leur rendre visite. [...] J'adore ce nouveau rôle. Trotte trotte trotte sur mes nouvelles pattes, qui laissent d'étranges empreintes dans le lit de la rivière."
Kage Baker, Coyote céleste, Pocket.
On pourrait croire que je collectionne les romans dont le titre comporte le substantif coyote. C'est totalement faux (je me méfie depuis le Christopher Moore). Ils viennent à moi, que dis-je, ils me sautent dessus en pleine fnac, sans que j'aie un geste à faire. Celui-ci m'est tombé sur les pieds alors que je m'emparais (avidement) en me penchant au fond du rayon et en me retenant de la main gauche de façon à ne pas me vautrer (ce n'est pas très clair j'imagine alors retenons juste qu'il m'est tombé dessus par hasard, le bouquin) du dernier Lauren K. Hamilton (pas de panique, ça s'appelle Lune bleue et c'est un Anita Blake, alors je dois bien être la seule à me réjouir). Ceci dit, traduits en français je n'en ai que quatre : Coyote attend d'Hillerman, Un blues de coyote de Christopher Moore, Le dernier coyote de Connelly et celui-ci, mais c'est un début, puisque je n'ai pas encore fini mon épopée en 21 + 1 volumes : Les petits-enfants de Coyote.
Kage Baker, Coyote céleste, Pocket.
On pourrait croire que je collectionne les romans dont le titre comporte le substantif coyote. C'est totalement faux (je me méfie depuis le Christopher Moore). Ils viennent à moi, que dis-je, ils me sautent dessus en pleine fnac, sans que j'aie un geste à faire. Celui-ci m'est tombé sur les pieds alors que je m'emparais (avidement) en me penchant au fond du rayon et en me retenant de la main gauche de façon à ne pas me vautrer (ce n'est pas très clair j'imagine alors retenons juste qu'il m'est tombé dessus par hasard, le bouquin) du dernier Lauren K. Hamilton (pas de panique, ça s'appelle Lune bleue et c'est un Anita Blake, alors je dois bien être la seule à me réjouir). Ceci dit, traduits en français je n'en ai que quatre : Coyote attend d'Hillerman, Un blues de coyote de Christopher Moore, Le dernier coyote de Connelly et celui-ci, mais c'est un début, puisque je n'ai pas encore fini mon épopée en 21 + 1 volumes : Les petits-enfants de Coyote.
Ecrit par Loutre, le Samedi 28 Mai 2005, 22:28 dans la rubrique Journal de bord.