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Conloqui et conridere (un post pas franchement utile)
Conloqui et conridere [...] simul nugari et simul honestari*...

... en mangeant des sushi en buvant du vin blanc attendre que la nuit nous enveloppe de sa fraîcheur bienvenue, converser légèrement à bâtons rompus, se foutre totalement de l'avant, de l'après, de l'impact de l'image du sérieux...

... ce qui fait qu'à une demi-heure près j'oubliais l'anniversaire de ma mère, un truc à ne pas faire (l'âge aidant, ça me fait culpabiliser de-presque-oublier l'anniversaire de ma mère) ouaip...

... ce qui prouve que je suis une mauvaise fille, ou passablement perturbée, ou affreusement égoïste.

... (c'est énervant les points de suspension hein ? ;) j'aime pas trop moi non plus).

*Grosso modo parce que traduit de l'anglais et pour la citation entière Conloqui et conridere et vicissim benevole obsequi, simul leger libros dulciloquos, simul nugari et simul honestari : Converser et plaisanter ensemble, se rendre mutuellement service, lire ensemble des livres à la prose mélodieuse, échanger des propos légers et des attentions.* saint Augustin

*J'ai déjà dit ici tout le bien que je pensais de Robertson Davies ? J'en reparle. Lire d'urgence un, La Trilogie de Depford avec L'objet du scandale, Le Manticore et Le Monde des merveilles et deux, La Trilogie de Cornish avec Les Anges rebelles (dont j'ai tiré la citation de saint Augustin) (et aussi le coup du presse-ail), Un homme remarquable et La Lyre d'Orphée. En points-Seuil pour les uns, en Rivages poches pour les autres. Deux ou trois autres romans de lui aussi, pas mal du tout. Hélas il est mort, que la Déesse le serre pour longtemps dans ses bras puissants et qu'il se réincarne en un truc bien.

Vouaip.
(Ce n'est absolument pas du tout ce que je voulais écrire. Je voulais écrire un truc qui commençait par :

et puis il y a le rythme
pas la musique des mots non évidemment pas même la respiration liée on ne sait comment à une espèce d'arythmie cardiaque bienveillante non le rythme, plus primordial que la pensée, le rythme comme à la racine de la saisie du monde, le rythme comme un gué entre ce qu'on ne peut guère appeler autrement qu'essence de l'être et la réalité ; et non comme un lien mais comme un réseau fragile, pas forcément arachnéennement joli mais comme un réseau assez proche du morcellement parce que fondamentalement rouillé puisqu'aussi vieux que l'être -- proche du morcellement mais pas encore détruit -- un réseau en tension, à la limite, mais vibrant encore, résonnances sans grande signification -- tout au plus, et la saison s'y prête avec ses silences noyés de poussière, tout au plus des accords sur l'instant.
)


Ouais. J'aime pas trop la chaleur.



Ecrit par Loutre, le Mercredi 4 Août 2004, 00:19 dans la rubrique Journal de bord.

Commentaires :

gima
http://www.u-blog.net/gima
04-08-04 à 00:44

Tu vois, faut pas manger trop de Gingembre!

 
Loutre
04-08-04 à 00:52

Re:

:)))
Mince ! Je me vois pas utiliser ça comme excuse ! "Euh maman excuse-moi j'ai trop mangé de gingembre mariné alors j'ai oublié ton anniversaire". Alors que la véritable excuse est que dimanche, je croyais qu'on était samedi et que donc, aujourd'hui, je croyais qu'on était lundi. (Voui je sais ça fait un peu empaouteur comme excuse mais n'empêche que c'est vrai !)

Tu es bien rentrée, donc. Bonne nuit.

 
Plume
04-08-04 à 19:07

Ouais ! le rythme, bordel, le rythme ! Ah, j'aime cette définition, tiens. Je t'achète les droits contre une bière :)

 
Loutre
04-08-04 à 19:51

Re:

Plume :). Vous ici.
Un peu fortement influencé par ce que je venais de lire, figure-toi ;).

Et vendu pour la bière mais une grande hein !

 
"..."
05-08-04 à 17:08

P. C

Pas mal, vraiment pas mal, surtout la chute. Mais s'il m'est permis une seconde proposition qui respecte le corps du texte:

Et puis il y a ce qu'il est convenu de nommer, à terme, le rythme, dans l'immobilité ou la persistance. Non la musique syllabique ou à travers elle quelque chose du souffle antique du monde. Pas même l'inspiration saccadée, arythmie organique, proche de la fraction.
Peut-être davantage un martèlement émergeant de la saisie du monde, plus primitif que la pensée, ou autrement dit battement - juste cela - d'une régularité parfois approximative qu'on ne peut guère ajuster - et qu'y faudrait-il - à la seule tension mais qui survit au carrefour d'un évènement assez proche du morcellement avant le dénouement irrémédiable parce que fondamentalement aussi vieux que la vie - mais vibrant encore, dans la résonance dont l'impulsion est oubliée et - la saison s'y prête avec ses silences noyés de poussière -, tout au plus des accords sur l'instant mais qui en constitue l'essence et la réalité.

 
Anonyme
05-08-04 à 17:09

Re: P. C

Mouais, en relisant, quelque chose plus haut me gêne. Quelque chose de l'ordre du rythme incontestablement. Entre autres. :)
Pas si facile en fin de compte.