Ta mère, elle gnoque les ours
Sale période, me disais-je ce matin en attendant ce foutu bus, mais il pourrait faire plus froid, et même, plus humide, ce qui démontrait que j'avais relativement la pêche, malgré une gueule bois persistante. Etre alcoolique ou insomniaque, il va falloir choisir me murmurais-je in petto, mais le fait était que j'avais particulièrement bien dormi, c'est-à-dire que l'absorption à moi toute seule d'une bouteille entière de Chardonnay m'avait rendue convenablement comateuse. Enfin, positivais-je, au moins j'avais suffisamment d'Efféralgan pour tenir un siège, et puis je n'étais pas obligée de faire cours et de raconter mon ramassis habituel de blagues vaseuses pour faire rire mon public captif, non, j'avais juste à surveiller (puis à corriger mais là je rentre dans la prolepse) un devoir (pas facile, d'ailleurs, comme ils étaient mignons quand ils se grattaient la tête en soupirant, et comme il était dense, ce silence, ce boulot va me rendre définitivement sadique, enfin sauf pour chouchou secret n°1 qui en avait enlevé ses lunettes de désespoir et dont le sourire étincelant manquait et pour chouchou secret n°2 dont je suis la première fan, si seulement il s'habillait mieux mais là, le mélange de Michel Delpech façon cheveux gras (yeah la veste en skaï marron clair et le pantalon à rayures) et de Rimbaud acnéique, je cane).
Sale période tout de même : je passe l'agreg interne dans 10 jours et je n'ai pas encore commencé à bosser, j'ai pile 210 copies qui m'attendent, 260 si on compte les bacs blancs qui vont me tomber sur le coin du nez sous peu, mine de rien des cours à préparer, ma grand-mère est en train de mourir à l'hosto et j'attends le coup de fil décisif qui va me faire prendre mon billet pour Bordeaux, ma proviseure m'a engueulée ce matin, on joue âmes brisées et gueules cassées en Atlantide à la maison, la straightitude rôde, nous frôle même puisque C. est en train de switcher (enfin, dans le sens inverse, en fait) et que l'appartement accueille un pc (arg), je n'ai plus rien de bien à lire, ni personne en particulier sur qui fantasmer, situation dangereuse s'il en est et je n'ai même pas envie de rédiger définitivement mon Petit traité des amours imaginaires.
Loutre, la seule attitude cohérente dans ces cas-là consiste à refuser de maîtriser quoi que ce soit, et à lâcher prise. Et si tu ne sais pas quoi dire, parle de bouquins ou alors, recycle de vieux trucs, me dis-je.
Donc acte. En rangeant mon disque dur, puisque je n'ai accès au net que lorsque C. décide de ne plus squatter le modem, c'est-à-dire un quart d'heure par jour et qu'il faut bien faire faire quelque chose du Mac, or donc, je tombe sur un texte écrit en collaboration avec D.C., avec qui j'ai vécu sur les coups des années 96-98 (ou dans ce goût là). Le contexte est assez globuleux mais grosso modo, il s'agissait de montrer notre admiration à Jean Bonnefoy (bien connu pour ses ndt, le traducteur du regretté Douglas Adams mais aussi de Neal Stephenson et surtout de Varley, le tout premier auteur de sf que j'aie lu -- non, le deuxième, le premier c'était Sturgeon), avec qui nous avions eu l'occasion de dîner quelques jours auparavant, par un opuscule intitulé Le Guide du Guide du Guide. Il nous avait fait forte impression le Bonnefoy, avec son tee-shirt Playboy, son air pince-sans-rire et sa capacité d'absorption de vin rouge, blanc, rosé. L'ensemble (je parle de l'opuscule) se présentait sous la forme d'une vingtaine de pages ne contenant que des notes de bas de page. J'ajoute que nous n'étions pas les inventeurs du procédé puisque mon voisin de l'immeuble d'en face, Gérard Wajeman (un distingué lacanien que j'ai connu dans une vie antérieure parce qu'il aimait bien Borgès et accessoirement parce qu'il était pote avec mon patron de l'époque) (duquel patron il faudra que je reparle un jour tout de même parce qu'avoir bossé avec Gérard Miller -- qu'Eris lui bouffe les couilles -- ça vous marque une loutre) avait fait paraître dans les années 80 un roman dont je n'ai plus le titre en mémoire mais publié chez Denoël, bouquin donc, entièrement constitué de notes de bas de pages, et vraiment chiant à lire, il faut l'avouer.
Or donc, nous étions en 1996 ou 1997, on vivait une histoire de ben d'amour je suppose Denis et moi, histoire qui s'est finie dans la daube la plus lamentable et méprisable que j'aie jamais vécue avec quelqu'un et avant de nous entredéchirer en nous lançant des cassettes et des côtes de porc à la gueule quelques années plus tard, nous étions des fans de Bonnefoy, en plus d'être des fans de sf en général et de science-fantasy en particulier. Le texte donc, le voici, si on peut appeler "texte" des notes de bdp. Je suppose que ça ne fera rire personne hormis deux-trois sfeux fous, si j'ai ça dans mes lecteurs. Je rappelle à notre décharge que le fin du fin en matière de vannes sf à l'époque consistait en des jeux de mots sur le titre de bouquins, du genre Les Gros niquent les Martiennes (et ceci sans rien retirer au charme et à l'intérêt de l'émission de Radio-libertaire ainsi nommée) pour les Chroniques martiennes ou encore un dragon sans air pour Dagon.
1. En klingon dans le texte.
2. Ndbdp opportunément volée.
3. Retraduit d’après la version anglaise, ce texte s’écarte parfois de l’original allemand. Mais ce qui importe davantage que quelques erreurs de détails, c’est la tonalité propre à la version anglaise : l’abstraction du langage hégélien est ici transmuée en un style imagé comme le montre la fin de ce passage.
4. Le texte anglais donne, littéralement “fromage grillé”, qu’Aragon traduit, plus opportunément, par “fromage au gratin”.
5. La citation exacte est, en fait : “… et si tu pars comme ça, tu les met où, les vampires ?”
6. L’auteur ne semble pas ici s’apercevoir que la réplique qu'il cite (mal) est : “Patricia, ton anniversaire est passé depuis longtemps”.
7. Traduit littéralement, cela pourrait donner “Ta mère, elle gnoque les ours”.
8. Jeu de mot intraduisible.
9. Jambon, saucisses cocktail, bières, lait, yaourts, lessive, steack haché, cacavouettes, nouilles, parmesan, sopalin.
10. Authentique!
11. En morglesque dans le texte.
12. L’auteur fait ici référence au fait que les Grands Anciens sont d'origine extraterrestre.
13. La supposée origine mésopotamienne de Cthulhu a fait les délices de la critique dans les années 60.
14. C’est un peu comme celle du vampire qui avait trop tiré sur la corde (ndlr)
15. Et quoi qu’on en dise, le Sgfytr n’est pas si bien situé que ça, puisqu’on aperçoit distinctement la décharge municipale du balcon de toutes les chambres du 25e étage.
16. Cf. Annexe III, chap. 7 « Avatars du verbe groudir à travers les siècles ».
17. Jeu de mot intraduisible sur Chroniques martiennes, que l’on pourrait toutefois tenter de rendre (si on a encore ce genre de tentation), en lui ôtant toutefois une bonne part de sa saveur originelle par : les Vénusiennes sont des salopes. V. aussi Chroniques martiennes.
18. Les Vénusiennes sont des salopes, de toute façon.
19. MDDDAA : Mouvement de Défense des Auteurs Assoiffés.
20. A boire !
21. La citation exacte de D. C. est : “Moi, tant que je n’ai pas la preuve qu’il y a de la bière au ciel, je refuse de mourir.”
22. Le débat fut lancé par T. C. qui, comparant abusivement Asimov à Pagnol, a déclaré en comité de rédaction : “Tu me fends le positron”.
23. Vérifier les pinules du quadruton tous les 30 000 klix.
24. Khudaban : v. tr. du byrrhan Kidavaâ, se prouiller, mais avec beaucoup d’enthousiasme.
25. Se prouiller : v. pron. 1er groupe. 1° Passer les digestifs à la ronde. “Prouillez-vous, on ferme !”.
26. Quelqu’un a vu la liste de courses?
27. Nadizolipoïdes : n.m., touj. ut. au pl., éléments de décoration de la crête dorsale de certaines tribus de Manixiens.
28. Jeu de mot intraduisible (et grotesque, de toutes les façons).
29. C’est d’ailleurs Sarah Vander, l’arrière-arrière petite nièce de Christian Vander, qui inventa cet instrument en 2095. Voir Vander, Kobaïe lisse (le).
30. A l’époque, les Farankhs, à peine sortis du stade amibal, se distinguaient du reste de leurs congénères par leur aptitude à glapoïder.
31. Glapoïder : v. intr. 1er gr. 1° Gnoquer tout en brivulant. “Il glapoïda furieusement quand elle boivassa devant lui". 2° Par ext., drelinger brivuleusement (surtout utilisé en Galactique III de la période Hmin).
32. La rédaction tient à faire savoir que l’auteur est seul responsable de ses propos.
33. A ce propos, les manuscrits non accompagnés d’une enveloppe timbrée au tarif en vigueur ne seront pas retournés.
34. Les dessins originaux non plus, d’ailleurs.
35. On rappelle à l’aimable lecteur (qui n’est toutefois pas obligé de lire) (ni de se rappeler) que Fhonks 1er (2563-2650) fut l’instigateur de la fameuse guerre du Lubrost.
Ouais. Ben quoi ? Résultat des courses on n'a jamais eu le temps de faire les illustrations de l'opuscule, on ne l'a jamais tiré parce que l'imprimante est tombée en panne, et quelques mois plus tard on a commencé à ne plus, mais alors vraiment plus se supporter et on ne l'a jamais donné à Bonnefoy (l'opuscule).
Tout ceci me fait penser qu'un jour je parlerai correctement de Florence Magnin, que je n'ai jamais dit ici à quel point j'aimais les illustrations du très regretté Guy Bidel, et que Goimard a fait une excellente et hilarante taxinomie de tous les styles de fantasy dans sa Critique du merveilleux et de la fantasy (Pocket Coll. "Agora") qu'il faudra que je commente ici un jour.
Pour terminer la phrase du jour, (d'hier en fait) qui n'est pas de moi alors on évite de me menacer des pires sévices vous là-bas : "Sinon, rien. J'attends, à force je ne sais même plus quoi :)
Et il faut filer puisque mon ex (C.) et moi avons des occupations sociales d'un samedi soir en occident, à savoir aller voir son ex à lui d'avant moi pour lui remonter le moral. La famille hein... Quant à savoir quand je vais réellement poster ceci, c'est une autre paire de manches.
Sale période tout de même : je passe l'agreg interne dans 10 jours et je n'ai pas encore commencé à bosser, j'ai pile 210 copies qui m'attendent, 260 si on compte les bacs blancs qui vont me tomber sur le coin du nez sous peu, mine de rien des cours à préparer, ma grand-mère est en train de mourir à l'hosto et j'attends le coup de fil décisif qui va me faire prendre mon billet pour Bordeaux, ma proviseure m'a engueulée ce matin, on joue âmes brisées et gueules cassées en Atlantide à la maison, la straightitude rôde, nous frôle même puisque C. est en train de switcher (enfin, dans le sens inverse, en fait) et que l'appartement accueille un pc (arg), je n'ai plus rien de bien à lire, ni personne en particulier sur qui fantasmer, situation dangereuse s'il en est et je n'ai même pas envie de rédiger définitivement mon Petit traité des amours imaginaires.
Loutre, la seule attitude cohérente dans ces cas-là consiste à refuser de maîtriser quoi que ce soit, et à lâcher prise. Et si tu ne sais pas quoi dire, parle de bouquins ou alors, recycle de vieux trucs, me dis-je.
Donc acte. En rangeant mon disque dur, puisque je n'ai accès au net que lorsque C. décide de ne plus squatter le modem, c'est-à-dire un quart d'heure par jour et qu'il faut bien faire faire quelque chose du Mac, or donc, je tombe sur un texte écrit en collaboration avec D.C., avec qui j'ai vécu sur les coups des années 96-98 (ou dans ce goût là). Le contexte est assez globuleux mais grosso modo, il s'agissait de montrer notre admiration à Jean Bonnefoy (bien connu pour ses ndt, le traducteur du regretté Douglas Adams mais aussi de Neal Stephenson et surtout de Varley, le tout premier auteur de sf que j'aie lu -- non, le deuxième, le premier c'était Sturgeon), avec qui nous avions eu l'occasion de dîner quelques jours auparavant, par un opuscule intitulé Le Guide du Guide du Guide. Il nous avait fait forte impression le Bonnefoy, avec son tee-shirt Playboy, son air pince-sans-rire et sa capacité d'absorption de vin rouge, blanc, rosé. L'ensemble (je parle de l'opuscule) se présentait sous la forme d'une vingtaine de pages ne contenant que des notes de bas de page. J'ajoute que nous n'étions pas les inventeurs du procédé puisque mon voisin de l'immeuble d'en face, Gérard Wajeman (un distingué lacanien que j'ai connu dans une vie antérieure parce qu'il aimait bien Borgès et accessoirement parce qu'il était pote avec mon patron de l'époque) (duquel patron il faudra que je reparle un jour tout de même parce qu'avoir bossé avec Gérard Miller -- qu'Eris lui bouffe les couilles -- ça vous marque une loutre) avait fait paraître dans les années 80 un roman dont je n'ai plus le titre en mémoire mais publié chez Denoël, bouquin donc, entièrement constitué de notes de bas de pages, et vraiment chiant à lire, il faut l'avouer.
Or donc, nous étions en 1996 ou 1997, on vivait une histoire de ben d'amour je suppose Denis et moi, histoire qui s'est finie dans la daube la plus lamentable et méprisable que j'aie jamais vécue avec quelqu'un et avant de nous entredéchirer en nous lançant des cassettes et des côtes de porc à la gueule quelques années plus tard, nous étions des fans de Bonnefoy, en plus d'être des fans de sf en général et de science-fantasy en particulier. Le texte donc, le voici, si on peut appeler "texte" des notes de bdp. Je suppose que ça ne fera rire personne hormis deux-trois sfeux fous, si j'ai ça dans mes lecteurs. Je rappelle à notre décharge que le fin du fin en matière de vannes sf à l'époque consistait en des jeux de mots sur le titre de bouquins, du genre Les Gros niquent les Martiennes (et ceci sans rien retirer au charme et à l'intérêt de l'émission de Radio-libertaire ainsi nommée) pour les Chroniques martiennes ou encore un dragon sans air pour Dagon.
1. En klingon dans le texte.
2. Ndbdp opportunément volée.
3. Retraduit d’après la version anglaise, ce texte s’écarte parfois de l’original allemand. Mais ce qui importe davantage que quelques erreurs de détails, c’est la tonalité propre à la version anglaise : l’abstraction du langage hégélien est ici transmuée en un style imagé comme le montre la fin de ce passage.
4. Le texte anglais donne, littéralement “fromage grillé”, qu’Aragon traduit, plus opportunément, par “fromage au gratin”.
5. La citation exacte est, en fait : “… et si tu pars comme ça, tu les met où, les vampires ?”
6. L’auteur ne semble pas ici s’apercevoir que la réplique qu'il cite (mal) est : “Patricia, ton anniversaire est passé depuis longtemps”.
7. Traduit littéralement, cela pourrait donner “Ta mère, elle gnoque les ours”.
8. Jeu de mot intraduisible.
9. Jambon, saucisses cocktail, bières, lait, yaourts, lessive, steack haché, cacavouettes, nouilles, parmesan, sopalin.
10. Authentique!
11. En morglesque dans le texte.
12. L’auteur fait ici référence au fait que les Grands Anciens sont d'origine extraterrestre.
13. La supposée origine mésopotamienne de Cthulhu a fait les délices de la critique dans les années 60.
14. C’est un peu comme celle du vampire qui avait trop tiré sur la corde (ndlr)
15. Et quoi qu’on en dise, le Sgfytr n’est pas si bien situé que ça, puisqu’on aperçoit distinctement la décharge municipale du balcon de toutes les chambres du 25e étage.
16. Cf. Annexe III, chap. 7 « Avatars du verbe groudir à travers les siècles ».
17. Jeu de mot intraduisible sur Chroniques martiennes, que l’on pourrait toutefois tenter de rendre (si on a encore ce genre de tentation), en lui ôtant toutefois une bonne part de sa saveur originelle par : les Vénusiennes sont des salopes. V. aussi Chroniques martiennes.
18. Les Vénusiennes sont des salopes, de toute façon.
19. MDDDAA : Mouvement de Défense des Auteurs Assoiffés.
20. A boire !
21. La citation exacte de D. C. est : “Moi, tant que je n’ai pas la preuve qu’il y a de la bière au ciel, je refuse de mourir.”
22. Le débat fut lancé par T. C. qui, comparant abusivement Asimov à Pagnol, a déclaré en comité de rédaction : “Tu me fends le positron”.
23. Vérifier les pinules du quadruton tous les 30 000 klix.
24. Khudaban : v. tr. du byrrhan Kidavaâ, se prouiller, mais avec beaucoup d’enthousiasme.
25. Se prouiller : v. pron. 1er groupe. 1° Passer les digestifs à la ronde. “Prouillez-vous, on ferme !”.
26. Quelqu’un a vu la liste de courses?
27. Nadizolipoïdes : n.m., touj. ut. au pl., éléments de décoration de la crête dorsale de certaines tribus de Manixiens.
28. Jeu de mot intraduisible (et grotesque, de toutes les façons).
29. C’est d’ailleurs Sarah Vander, l’arrière-arrière petite nièce de Christian Vander, qui inventa cet instrument en 2095. Voir Vander, Kobaïe lisse (le).
30. A l’époque, les Farankhs, à peine sortis du stade amibal, se distinguaient du reste de leurs congénères par leur aptitude à glapoïder.
31. Glapoïder : v. intr. 1er gr. 1° Gnoquer tout en brivulant. “Il glapoïda furieusement quand elle boivassa devant lui". 2° Par ext., drelinger brivuleusement (surtout utilisé en Galactique III de la période Hmin).
32. La rédaction tient à faire savoir que l’auteur est seul responsable de ses propos.
33. A ce propos, les manuscrits non accompagnés d’une enveloppe timbrée au tarif en vigueur ne seront pas retournés.
34. Les dessins originaux non plus, d’ailleurs.
35. On rappelle à l’aimable lecteur (qui n’est toutefois pas obligé de lire) (ni de se rappeler) que Fhonks 1er (2563-2650) fut l’instigateur de la fameuse guerre du Lubrost.
Ouais. Ben quoi ? Résultat des courses on n'a jamais eu le temps de faire les illustrations de l'opuscule, on ne l'a jamais tiré parce que l'imprimante est tombée en panne, et quelques mois plus tard on a commencé à ne plus, mais alors vraiment plus se supporter et on ne l'a jamais donné à Bonnefoy (l'opuscule).
Tout ceci me fait penser qu'un jour je parlerai correctement de Florence Magnin, que je n'ai jamais dit ici à quel point j'aimais les illustrations du très regretté Guy Bidel, et que Goimard a fait une excellente et hilarante taxinomie de tous les styles de fantasy dans sa Critique du merveilleux et de la fantasy (Pocket Coll. "Agora") qu'il faudra que je commente ici un jour.
Pour terminer la phrase du jour, (d'hier en fait) qui n'est pas de moi alors on évite de me menacer des pires sévices vous là-bas : "Sinon, rien. J'attends, à force je ne sais même plus quoi :)
Et il faut filer puisque mon ex (C.) et moi avons des occupations sociales d'un samedi soir en occident, à savoir aller voir son ex à lui d'avant moi pour lui remonter le moral. La famille hein... Quant à savoir quand je vais réellement poster ceci, c'est une autre paire de manches.
Ecrit par Loutre, le Dimanche 25 Janvier 2004, 19:22 dans la rubrique Journal de bord.
Commentaires :
Re: mon dieu...
Bon évidemment, il y a pire que d'être dans un pire état que toi... :) Mais peux-tu préciser exactement ce à quoi tu fais allusion, là ? Hein ? :)
Gima
30-01-04
à 23:37
Re: Re: mon dieu...
Révisions: entremellage de multiples idées et surtout synthèses des cours résumés en bas de page (malheureusement pas accepter par les examinateurs)
mais laisse tombé j'ai la tête sans dessus dessous ces temps ci
mais laisse tombé j'ai la tête sans dessus dessous ces temps ci
mon dieu...
Vraiment...