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On dirait qu'un grand vent méchant d'automne a décidé de souffler sur mes utopies, qui sont aussi les nôtres, mais j'aimerais bien que de préférence, on soit trois à y croire et pas juste deux.
Pour le moment je me sens assez détachée, voire optimiste, le diable seul sait pourquoi, mais ça ne présage rien de bon de l'avenir. Mon surmoi (qui ce soir ressemble au curé que j'ai vu hier dans Urgences) me fait le coup des envies d'effacement, arf je lui fais, ça va pas non, mon père a soigneusement évité de me baptiser pour que je sois libre, c'est pas là maintenant, alors que je touche du doigt l'ombre de la queue de la comète que je vais devenir invisible, vade retro cureton.
Du coup moi, avec mon squelette qui me fait tenir toute droite, je ne connais d'autres solutions que d'ouvrir à nouveau mes bouquins, c'est ça ou la méditation mais méditer à 23 heures 04 ça risque de mal se terminer, avec attaques de loups en prime (oh, le L. qui est un génie a inventé un super smiley pour dire les loups aux yeux rouges, c'est ^°°^, ça les fait bien les loups avec les oreilles et les yeux hein ?). Ah, tout mon royaume mustélidien et ma bibli en prime pour qu'on me dise que ça va bien se passer, voilà c'est fini, plus jamais, plus jamais, plus jamais. (Notons en passant que si le but du truc n'est pas d'embêter le plus possible L., nous nous débrouillons tout de même assez bien pour que je préfère être à ma place qu'à la sienne ce soir ; le célibat a du bon mes enfants). Livre, donc, la bo du Rocky Horror Picture Show en prime, sortez le riz. Polyfidélité à soi-même avant tout, merde.
Un : "Toute femme amoureuse ressent une tentation de dépendance qui fait d'elle l'Eve parfaite tant chantée et réclamée par les hommes, elle ignore en toute bonne foi que c'est sa liberté qui la rend si désirable et qu'en s'aliénant elle perdra aussi l'amour."
Et deux : "J'eus l'impression de palper une frontière invisible, comme si j'avais été soupesé par une balance des âmes. Etais-je digne d'être doublement aimé ? [...] Dans quelle mesure peut-on être heureux en transgressant les tabous et en affirmant une telle différence ? [...] Paradoxalement, [cette double relation] me renvoie à ma solitude en tant qu'être. Je ne peux pas me réfugier dans une relation maternante et je grandis davantage."
(Paule Salomon, Bienheureuse infidélité, ouais bon hein, je sais, mais j'en ai acheté une cartouche de ce bouquin, elle dit des choses très bien cette Paule Salomon, même si ça se voit qu'elle n'a pas cotoyé certains d'entre nous de près et que le principe de réalité, elle ne connaît que de très loin).
Une seule loi.
Et rien d'autre.
Pour le moment je me sens assez détachée, voire optimiste, le diable seul sait pourquoi, mais ça ne présage rien de bon de l'avenir. Mon surmoi (qui ce soir ressemble au curé que j'ai vu hier dans Urgences) me fait le coup des envies d'effacement, arf je lui fais, ça va pas non, mon père a soigneusement évité de me baptiser pour que je sois libre, c'est pas là maintenant, alors que je touche du doigt l'ombre de la queue de la comète que je vais devenir invisible, vade retro cureton.
Exigeant l'immortalité
Et refusant de retourner
Peu à peu vers la face cachée
De la nuit(Animal en quarantaine, comme ça tombe bien...)
Du coup moi, avec mon squelette qui me fait tenir toute droite, je ne connais d'autres solutions que d'ouvrir à nouveau mes bouquins, c'est ça ou la méditation mais méditer à 23 heures 04 ça risque de mal se terminer, avec attaques de loups en prime (oh, le L. qui est un génie a inventé un super smiley pour dire les loups aux yeux rouges, c'est ^°°^, ça les fait bien les loups avec les oreilles et les yeux hein ?). Ah, tout mon royaume mustélidien et ma bibli en prime pour qu'on me dise que ça va bien se passer, voilà c'est fini, plus jamais, plus jamais, plus jamais. (Notons en passant que si le but du truc n'est pas d'embêter le plus possible L., nous nous débrouillons tout de même assez bien pour que je préfère être à ma place qu'à la sienne ce soir ; le célibat a du bon mes enfants). Livre, donc, la bo du Rocky Horror Picture Show en prime, sortez le riz. Polyfidélité à soi-même avant tout, merde.
Un : "Toute femme amoureuse ressent une tentation de dépendance qui fait d'elle l'Eve parfaite tant chantée et réclamée par les hommes, elle ignore en toute bonne foi que c'est sa liberté qui la rend si désirable et qu'en s'aliénant elle perdra aussi l'amour."
Et deux : "J'eus l'impression de palper une frontière invisible, comme si j'avais été soupesé par une balance des âmes. Etais-je digne d'être doublement aimé ? [...] Dans quelle mesure peut-on être heureux en transgressant les tabous et en affirmant une telle différence ? [...] Paradoxalement, [cette double relation] me renvoie à ma solitude en tant qu'être. Je ne peux pas me réfugier dans une relation maternante et je grandis davantage."
(Paule Salomon, Bienheureuse infidélité, ouais bon hein, je sais, mais j'en ai acheté une cartouche de ce bouquin, elle dit des choses très bien cette Paule Salomon, même si ça se voit qu'elle n'a pas cotoyé certains d'entre nous de près et que le principe de réalité, elle ne connaît que de très loin).
Une seule loi.
Et rien d'autre.
Ecrit par Loutre, le Lundi 7 Novembre 2005, 23:32 dans la rubrique Journal de bord.